La testostérone, l’hormone masculine essentielle, est en baisse chez de nombreux hommes depuis des décennies. Les carences en vitamines et minéraux, très répandues dans la population mondiale, pourraient en être l’une des principales causes. Découvrez comment un homme de 24 ans a réussi à augmenter son taux de testostérone de 97 % en seulement 30 jours avec 3 suppléments quotidiens.
La vitamine D, le « soleil » intérieur qui booste la testostérone
Environ 50 % de la population mondiale souffre d’une carence en vitamine D. Ce chiffre n’est pas surprenant si l’on considère que 50 à 90 % de la vitamine D est synthétisée par la peau exposée au soleil. Certains syndromes de malabsorption comme la maladie cœliaque peuvent également bloquer son absorption. Aux États-Unis, 35 à 61 % de la population souffre d’une carence en vitamine D, et ce taux grimpe à plus de 80 % dans des pays comme le Pakistan, l’Inde et le Bangladesh.
La vitamine D joue un rôle clé dans la production de testostérone en régulant l’expression des gènes impliqués dans sa synthèse et en stimulant l’hormone lutéinisante (LH). Après avoir pris 2 comprimés de vitamine D3K2 par jour (10 000 UI) et augmenté l’exposition au soleil pendant un mois, le taux de vitamine D de l’auteur est passé de 42 à 212 nmol/L. Un résultat qu’il a qualifié d’«assez étonnant».
Le magnésium, le minéral oublié qui transforme le cholestérol en testostérone
Malgré son importance cruciale pour la santé, le magnésium reste l’un des minéraux les moins bien compris et appréciés. 45 % des Américains en souffrent et 60 % des adultes n’atteignent pas l’apport quotidien recommandé (320 mg pour les femmes, 420 mg pour les hommes). L’épuisement du magnésium dans les sols et la consommation croissante d’aliments transformés, dont les additifs ralentissent son absorption, expliquent en partie cette carence généralisée.
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Le magnésium est essentiel à la conversion du cholestérol, dont la molécule est très proche de la testostérone, en cette hormone mâle par de multiples processus enzymatiques. Une carence en magnésium perturbe cette transformation. Après avoir pris 1,5 g de glycinate de magnésium par jour pendant un mois, le taux de magnésium érythrocytaire de l’auteur est passé de 3,9 à 5,8 mg/dL.
Le zinc, le minéral qui booste la testostérone
Comme le magnésium, le zinc est souvent déficient en raison de l’épuisement des sols et d’une absorption réduite. Il est essentiel au système immunitaire, à la cicatrisation des plaies et à la croissance. Le zinc active également l’enzyme 5-alpha réductase, qui convertit la testostérone en sa forme plus puissante, la dihydrotestostérone (DHT).
Une étude a montré que les hommes carencés en zinc ont augmenté leur taux de testostérone de 74 % après 6 mois de supplémentation. Chez les sportifs, 4 semaines de zinc ont suffi à augmenter la testostérone de 26 %. Après un mois de prise d’un supplément nootrope de zinc, le taux de zinc de l’auteur est passé de 10 à 12 μmol/L. En doublant la dose le mois suivant, il est passé à 15 μmol/L.
Testostérone : les résultats spectaculaires d’une supplémentation ciblée
Après un mois de cette supplémentation en vitamine D, magnésium et zinc, les résultats sont éloquents : – LH (hormone lutéinisante) : +38% – SHBG (protéine de liaison) : +66% – Testostérone libre : +57% – Testostérone totale : +97%, passant de 260 à 511 ng/dL
L’auteur est ravi de ces résultats même si son taux de testostérone totale reste moyen. Il compte poursuivre l’expérience avec d’autres compléments comme le Tongkat Ali. Un cas à suivre pour tous les hommes soucieux de leur taux d’hormones !
