un homme condamné à 15 ans de prison pour avoir violé quatre filles
Mourad Loucif a volé le téléphone de ses victimes, âgées de 16 à 17 ans, avant de les traîner dans un lieu isolé pour les attaquer. Son casier judiciaire contenait déjà 24 mentions.
Un homme de 30 ans, Mourad Loucif, a été condamné ce mercredi 4 décembre à 15 ans de prison par le tribunal correctionnel départemental du Doubs après trois jours de procès.
L’accusé a été reconnu coupable de quatre viols et d’une tentative de viol survenus du 8 au 22 juillet 2022 dans plusieurs villes du Doubs (Montbéliard, Mandeure, Dambenois) et de la Haute-Saône (Héricourt). Le procureur général avait requis 12 ans de prison. Au cours du procès, l’accusé a affirmé « relations consensuelles » avec les victimes qui, selon lui, faisaient partie d’un « réseau de prostitution ».
Un stratagème bien rodé
Les victimes, quatre de nationalité française et une de nationalité marocaine, étaient âgées de 16 à 17 ans au moment des faits. Le stratagème de Mourad Loucif était bien rodé. Prétextant un appel téléphonique urgent à passer, il a demandé à des jeunes filles rencontrées au hasard dans la rue leur téléphone portable. Il a alors refusé de les restituer et a réussi à les attirer dans un endroit isolé avant de les maltraiter. Trois victimes ont subi une fellation forcée. Une autre pénétration vaginale. Une cinquième jeune fille a réussi à s’échapper après s’être débattue.
Lors de son interpellation le 23 juillet 2022, Mourad Loucif a proféré des menaces de mort envers les policiers. Originaire de Montbéliard, le suspect était déjà bien connu de la justice. Son casier judiciaire compte 24 condamnations pour violences, vols, port d’arme, conduite sans permis, conduite sous drogue ou encore affaires liées à la drogue. Il avait notamment déjà purgé une peine de 4 ans de prison pour vol et extorsion.
« Nous sommes satisfaits de la décision du tribunal correctionnel, en espérant qu’elle devienne définitive dans 10 jours »explique à Figaro Me Valentin Riche, avocat d’une des victimes. Le condamné dispose d’un délai de 10 jours pour faire appel.
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