Un homme amputé des deux jambes est abattu par la police en pleine rue aux États-Unis

L’homme amputé des deux jambes était soupçonné d’être l’auteur d’une attaque au couteau. Il aurait refusé d’obéir aux ordres de la police.
La police américaine de nouveau sous le feu des critiques… En effet, la mort en Californie d’Anthony Lowe, un Afro-Américain amputé des deux jambes, crée la polémique. Il a été tué par des agents de la ville de Huntington Park alors qu’il répondait à un coup de couteau.
Des policiers de Huntington Park, en Californie, abattent Anthony Lowe Jr, un double amputé qui a tenté de s’enfuir d’eux sur les moignons de ses jambes. Les flics ont dit qu’ils avaient peur que Lowe leur lance le couteau qu’il avait. pic.twitter.com/y4FjqED4Hy
—Mike Sington (@MikeSington) 31 janvier 2023
Plusieurs vidéos filmées par des passants montrent l’homme de 36 ans quittant son fauteuil roulant pour fuir sur ses souches, tandis que plusieurs policiers pointent leurs armes sur lui. Ce n’est pas dans les images, mais il est établi que les forces de l’ordre ont tiré et tué l’homme.
Un couteau de 30 centimètres
La police de Huntington Park a déclaré que les policiers avaient répondu à un coup de couteau par un homme en fauteuil roulant. Le suspect, qui était en possession d’un couteau de 30 centimètres, n’a pas écouté les demandes des policiers de le lâcher et a même menacé de « jeter le couteau », selon un communiqué de la police cité par plusieurs médias américains.
Les agents ont tiré deux fois avec un Taser, sans être en contrôle, a indiqué la police. « Le suspect a continué à menacer les agents avec le couteau de boucher, ce qui a entraîné une fusillade impliquant des agents », a indiqué la police dans son communiqué. Selon le département du shérif de Los Angeles, deux officiers ont ouvert le feu environ 10 fois sur Anthony Lowe, décédé sur les lieux.
Réaction familiale
Lors d’une conférence de presse, la famille d’Anthony Lowe a expliqué qu’il souffrait de troubles mentaux. « Ils ont tué mon fils, ils l’ont tué alors qu’il était dans un fauteuil roulant, sans ses jambes », a déclaré sa mère. « Alors ils doivent faire quelque chose, parce que je veux que justice soit rendue à mon fils. »