Un homme admet avoir enterré sa compagne dans du ciment, 16 ans après sa disparition
Le corps d’une Sud-Coréenne disparue il y a 16 ans a été retrouvé sous une couche de ciment dans l’ancienne maison de son petit ami, qui a été arrêté et a avoué le meurtre.
Confession terrifiante. Un Sud-Coréen a avoué avoir assassiné sa petite amie et caché son corps dans du ciment, 16 ans après sa disparition, a rapporté mardi 24 septembre la chaîne britannique BBC.
Selon nos confrères, ce quinquagénaire aurait tué sa compagne au terme d’une violente dispute – à l’aide d’un objet contondant. Tout cela, dans son appartement de la ville de Geoje, près de Busan, dans le sud du pays.
Un plombier découvre un corps
Il a ensuite placé son corps sans vie dans un sac de voyage, qu’il a enterré sous des briques et une couche de ciment de 10 cm sur son balcon. Le corps n’a été découvert que le mois dernier, lorsqu’un plombier effectuant une recherche de fuite a percé la tombe de fortune. Le propriétaire de l’immeuble avait ordonné des travaux d’étanchéité.
Partiellement conservé par la valise, le corps a été formellement identifié comme celui de la disparue grâce à l’analyse des empreintes digitales. L’autopsie a également révélé qu’elle était décédée d’un traumatisme crânien.
Disparition signalée 3 ans plus tard
Selon les médias locaux, le meurtrier présumé, que la police appelle M. A, n’habitait pas l’appartement lorsque le corps a été découvert. En 2016, l’homme avait quitté son domicile après avoir été arrêté dans une affaire de drogue et depuis, l’appartement est resté inoccupé, son propriétaire l’utilisant uniquement comme espace de stockage.
Mais ce dernier a été rapidement retrouvé et arrêté par les autorités. Il sera bientôt présenté au procureur.
Il a déclaré aux forces de l’ordre qu’il vivait avec la victime depuis environ cinq ans dans le studio de Geoje avant la terrible dispute d’octobre 2008. La femme, qui avait une trentaine d’années à l’époque, n’a été signalée disparue par sa famille que trois ans après sa mort, ont indiqué les autorités.