Nouvelles locales

Un homme a été abattu lors d’une opération policière, soit le douzième décès depuis le début de la crise

Des affrontements étaient en cours à Saint-Louis entre la population et les forces de l’ordre, qui faisaient usage de gaz lacrymogènes.

Publié


Mis à jour


Temps de lecture : 1 min

Un gendarme français sur une route à Dumbéa, en Nouvelle-Calédonie, le 9 juin 2024. (THEO ROUBY / AFP)

Un homme a été tué lors d’une opération de police à Saint-Louis (Nouvelle-Calédonie), dans la nuit de mercredi 18 à jeudi 19 septembre, portant à douze le nombre de morts depuis le début des troubles dans l’archipel, ont annoncé les autorités. Des affrontements étaient en cours entre la population et les gendarmes, qui faisaient usage de gaz lacrymogènes, dans ce bastion indépendantiste au sud de Nouméa.

Une dizaine de personnes sont recherchées au sein de la tribu de Saint-Louis par la gendarmerie. Elles sont soupçonnées d’être les auteurs de tirs contre des policiers, notamment sous l’autorité de Rock Victorin Wamytan, surnommé « Banane », tué en juillet lors d’un échange de tirs avec les gendarmes.

Si les tensions se sont nettement apaisées depuis la mi-juillet, le sud de la Grande Terre — l’île principale de l’archipel — reste inaccessible par la route. En cause : l’insécurité qui règne au sein de la tribu de Saint-Louis, bastion indépendantiste et passage obligé à une dizaine de kilomètres de Nouméa. Les violences éclatent depuis le 13 mai et sont liées à la mobilisation indépendantiste contre la réforme du corps électoral.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page