Avec quatre équipes sur trois points après deux journées, le groupe E est le plus indécis de cet Euro, même si toutes les équipes du groupe F peuvent également se qualifier mercredi.
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Une journée pleine d’indécision, qui fera forcément des mécontents, mais une journée qui scellera aussi la phase de poules de cet Euro 2024, avec tous les qualificatifs connus, dont la meilleure troisième place. Mercredi 26 juin, les groupes E et F rendront leur verdict, avec quatre matches au programme. A 18 heures, dans l’incroyable Groupe E (où toutes les équipes comptent trois points après deux matches), la Belgique affrontera l’Ukraine tandis que la Slovaquie croisera le fer avec la Roumanie.
Malheur aux perdants donc dans ce groupe où les derniers pourraient compter plus de points que certains des meilleurs troisièmes… Il faudra bien sûr attendre l’issue du groupe F dont les deux derniers matches seront commence à 21 heures. Déjà qualifiés et assurés de la première place, les Portugais joueront contre la Géorgie, qui peut encore rêver d’une qualification historique. Dans l’autre match, les Turcs voudront se reprendre face à la République tchèque après la gifle reçue face aux Portugais.
On l’a dit : ce groupe E est complètement fou. Après deux journées, toutes les équipes comptent trois points et peuvent soit se qualifier, soit être éliminées. Dans ce contexte, le choc entre l’Ukraine et la Belgique, que l’on imaginait avant le début de la compétition comme une finale pour la première place de ce groupe, prend une importance encore plus capitale.
Entre les Ukrainiens, surpris lors du premier match par la Roumanie avant de se reprendre face à la Slovaquie, et les Diables Rouges, surpris lors de la première journée par la Slovaquie avant de se reprendre face à la Roumanie, c’est un choc indécis qui se dessine, même si les Belges démarrent avec un un avance. Les coéquipiers de Kevin De Bruyne et Romelu Lukaku sortent en effet d’une performance réussie et encourageante face à la Roumanie et semblent plus complets que l’Ukraine.
Pour sa première participation à une grande compétition, la Géorgie n’a aucun complexe et enchaîne les étapes les unes après les autres. Ainsi, malgré la défaite face à la Turquie (3-1) lors de leur premier match, les hommes du Français Willy Sagnol ont inscrit leur premier but dans l’Euro. Lors du match suivant, contre la République tchèque, ils ont marqué leur premier point en obtenant un match nul. La prochaine étape pour les Crusaders (leur surnom) est donc logiquement une première victoire… Sauf que la Géorgie affronte cette fois le Portugal.
Mais l’espoir demeure pour les stars Georges Mikautadze (FC Metz), Khvicha Kvaratskhelia (Naples) et leurs coéquipiers. Outre leur statut d’outsiders qui évoluent sans aucune pression – être à l’Euro est déjà pour eux une victoire – les Géorgiens affrontent des Portugais non seulement déjà qualifiés, mais potentiellement encore plus démobilisés puisqu’ils sont assurés de la première place. . Alors, la surprenante Géorgie réussira-t-elle le double exploit de battre le Portugal et de se qualifier pour les huitièmes de finale ?
Sur le papier, bien sûr, un Slovaquie-Roumanie ne suffit pas à déchaîner les foules. Et pourtant : depuis le début de l’Euro, les Roumains se révèlent être l’une des sensations collectives du tournoi. Impressionnants vainqueurs de l’Ukraine (3-0) en ouverture, ils ont certes fini par breaker face à la Belgique, mais après avoir mené une bataille dantesque. Face à la Slovaquie, les actuels leaders du groupe E ont besoin d’une victoire pour valider leur qualification pour les huitièmes de finale et espérer conserver la première place du groupe. En cas d’égalité, ils seront au pire troisièmes. En revanche, en cas de défaite, c’est la Slovaquie qui poursuivrait l’aventure, tandis que le sort des Roumains serait en suspens.
Dans le groupe F, la Turquie aura davantage d’avance sur son adversaire du soir : la République tchèque. Et pour cause, les Turcs comptent trois points au classement au coup d’envoi, contre un seul petit point pour leurs adversaires. Ces derniers doivent donc gagner pour se qualifier, alors qu’un nul suffira à la Turquie. Toutefois, les coéquipiers du jeune prodige Arda Güler doivent oublier la gifle reçue face au Portugal. Rien de tel qu’une victoire pour ça.
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