un grand favori se dessine déjà pour succéder à Xavi
Quel rebondissement ! Alors que Xavi et le FC Barcelone avaient déjà fait volte-face il y a trois semaines, annonçant enfin le maintien de l’entraîneur pour la saison prochaine après avoir communiqué son départ le 27 janvier, le technicien de 44 ans va bel et bien plier bagages après cet exercice. . Aussi improbable que cela puisse paraître, la direction n’a pas du tout apprécié ses récents commentaires sur les mauvaises finances du club et a décidé de se séparer de lui après la 38e journée.
« J’ai simplement dit que la situation économique du club n’est pas la meilleure… » Xavi s’est défendu hier en conférence de presse après le succès des Blaugrana à Almeria (2-0). Depuis ce matin, l’étonnante information fait la Une des médias en Espagne. Ce énième retournement de situation, toujours aussi inattendu, se confirmera sans doute lors du prochain conseil d’administration. Laporta est furieux contre son entraîneur et a demandé à Deco de chercher un successeur à Xavi sur le banc pour la saison prochaine.
Une solution maison ?
Une mission à la fois simple et délicate. Le Barça n’a pas de grandes ressources pour s’offrir un nouvel entraîneur. C’est aussi l’un des arguments avancés pour le maintien initial de Xavi. En revanche, le directeur sportif portugais n’a sans doute pas jeté aux oubliettes sa short list d’entraîneurs potentiels créée il y a quelques semaines. C’est dans ce bout de papier que se retrouve probablement l’identité du futur technicien catalan. Il est peut-être même déjà au club depuis CCR 1 fait de Rafa Marquez le grand favori.
Ancien joueur du club, fin connaisseur des arcanes du club et de son ADN, l’entraîneur réserve est perçu comme le plus à même d’assurer l’avenir. Pour la deuxième année consécutive, le Mexicain a réussi à emmener le Barça Atlètic en barrage pour la promotion en Deuxième Division. Autre argument, il ne coûterait pas grand chose en salaire, moins que ses concurrents Hansi Flick et Sergio Conceiçao, selon sport. Libre, l’Allemand était déjà évoqué au printemps, comme le Portugais qui a prolongé jusqu’en 2028 en avril dernier à Porto mais qui risque de partir après le changement de présidence.
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