"Un grand défenseur de la race landaise" : l'hommage du Gersois à Jean-Louis Deyris, décédé à 74 ans
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« Un grand défenseur de la race landaise » : l’hommage du Gersois à Jean-Louis Deyris, décédé à 74 ans

« Un grand défenseur de la race landaise » : l’hommage du Gersois à Jean-Louis Deyris, décédé à 74 ans

l’essentiel
Grande figure des courses landaises, le ganadero s’est éteint à l’âge de 74 ans. Présent dans de nombreuses localités gersoises, il aura marqué de son empreinte le pays de l’Armagnac.

C’est peu dire que la nouvelle a bouleversé le monde des courses landaises. Jean-Louis Deyris est décédé subitement dans la soirée du jeudi 24 octobre, victime d’une crise cardiaque, laissant derrière lui une discipline orpheline.

Véritable passionné, il reprend en 1995 la Carrière ganadéria, fondée par son père en 1969. Son fils Laurent vient de revenir dans la famille Deyris pour faire perdurer cette belle aventure. Le ganadero d’Amou ayant laissé son empreinte sur le territoire armagnacais, plusieurs Gersois qui l’ont connu lui rendent hommage.

Philippe Ribaut, président du Club taurin des Sarragachies. « Cela fait 40 ans que Jean-Louis et la devise Vert et Blanc sont arrivés à Sarragachies. Nous n’avons jamais été déçus. Il n’a pas hésité à faire venir les vaches les plus expérimentées comme Jacquite, Estanite Ibiza ou encore Lorca. Toutes les marraines ont marché sur le sable des arènes des Sarragachies, car pour Jean-Louis, il n’y avait pas de petites ou grandes arènes, tous les comités étaient respectés. J’ai perdu un ami, que j’avais connu lorsque je jouais au rugby au Stade Montois. de grande valeur, pour qui une parole est une parole, nous avons travaillé en confiance. C’était aussi un grand défenseur de la race landaise et un véritable amoureux du bétail qu’il respectait par-dessus tout. »

« 40 ans de fidélité »

Bernard Marque, président du Club taurin de Nogaro. « Jean-Louis et Nogaro, c’est 40 ans de fidélité, de passion mais aussi de convivialité. Il a su créer des liens forts avec les maires successifs et a souhaité leur rendre hommage en déplaçant ses plus beaux animaux à chacun de ses spectacles. Si, au cours de la saison, Jean-Louis faisait preuve d’un fort caractère, d’un véritable passionné, il aimait par dessus tout rencontrer les clubs durant l’hiver et, de manière plus apaisée, parler des courses landaises, avec toute la générosité qui le caractérisait.

Jean-Louis Deyris (à droite) lors du championnat de France 2022, à Nogaro.
DDM – SÉBASTIEN LAPEYRÈRE

Thierry Bergame, triple champion de France des épandeurs. « Jean-Louis était comme mon père. » Ce sont les mots de Thierry Bergame qui évoque 30 ans d’amitié sincère et sans faille. D’ailleurs, lors de son jubilé, Thierry a tenu à présenter son 1euh boléro de Champion à Jean-Louis, un geste fort pour sceller cette belle et précieuse amitié.

Pierre Nicou, responsable de la Course Landaise de Monlezun. « Depuis près de 20 ans, la devise verte et blanche de Jean-Louis Deyris s’invite à Monlezun, tissant des liens d’amitié forts. Respectueux, Jean-Louis et ses équipes ont toujours honoré leur contrat. Jean-Louis, laissant parler sa voix cœur et le grand respect pour les comités qui le caractérisaient, personnellement investi pour que le comité puisse continuer ses courses compétitives.

Elodie Laporte, du Club Taurin du Gabardan. « C’est un ganadero qui a toujours été fidèle à nos terres Gabardanne avec ses équipes. La course landaise marquée du fer, passionné et passionnant, Jean-Louis Deyris restera dans toutes les mémoires du monde Coursayre. Une personne attachante, toujours un un mot gentil avec moi, de pouvoir m’appeler le soir de la course pour discuter de mes sentiments. »

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