Divertissement

Un gorille libérateur conclut-il son bestiaire d’été dans les rues de Londres ?

Éléphants, pélicans et piranhas, rhinocéros, chèvres, loups, panthères… depuis le 5 août, le célèbre graffeur masqué sème chaque jour une œuvre animalière dans les rues de Londres.

France Télévisions – Culture Edito

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Temps de lecture : 2 min

Une œuvre du street artiste Banksy, la neuvième à être affichée en neuf jours, représente un gorille libérant des animaux, sur la façade d'un volet extérieur du zoo de Londres, le 13 août 2024. (ADRIAN DENNIS / AFP)

Banksy a-t-il révélé la clé du mystère ? ? En conclusion apparente de neuf Des jours d’œuvres animalières intrigantes à Londres, a dévoilé mardi le street-artiste 13 Graffiti du mois d’août au zoo de la capitale représentant un gorille libérant d’autres bêtes captives.

Éléphants, pélicans et piranhas : le célèbre graffeur à l’identité inconnue a suscité de multiples spéculations sur ses intentions en s’étalant tous les jours depuis le 5 Août des animaux sur les murs de Londres, alors que ses œuvres sont habituellement espacées de plusieurs mois.

Comme d’habitude, il a décroché la neuvième place sur son compte Instagram. : un gorille soulève une bâche peinte sur un rideau métallique à l’entrée du zoo de Londres. Des oiseaux et un lion de mer émergent, semblant s’échapper du parc animalier avec plus de 10 000 résidents, tandis que des paires d’yeux scintillent dans l’obscurité.

« Mon mari pense qu’il libère les animaux »déclare Sharmela Darne, une médecin de 50 ans années de visite du zoo du nord-est de l’Angleterre, qui note les yeux « un peu incertain » se tenant sous la bâche.« Peut-être que c’est une question de liberté et de l’incertitude de la liberté. »dit-elle, interrogée par l’AFP.

Cette œuvre semble expliquer l’origine des animaux des précédentes. Selon la BBC, elle conclut en fait la frénésie animale qui a débuté avec l’apparition d’une chèvre perchée sur le rebord d’une façade. Lundi encore, un rhinocéros peint semblait grimper sur une voiture abandonnée dans un terrain vague.

Ces apparitions ont suscité de multiples théories sur le message de l’artiste de Bristol, engagé dans des causes telles que la défense des réfugiés ou le sort des Palestiniens.

Des témoins interrogés par l’AFP devant les œuvres avancent l’hypothèse de références à la crise climatique, au conflit en cours à Gaza ou aux récentes émeutes d’extrême droite au Royaume-Uni.

Le journal du dimanche L’Observateur a affirmé que l’objectif était plus prosaïque : pour remonter le moral du public dans une période de mauvaises nouvelles. Si les pièces de Banksy ont été vendues pour des millions d’euros aux enchères, certaines œuvres de cette série ont fini par être volées, démontées ou vandalisées.

Le zoo de Londres a promis de protéger celui qui est apparu sur son territoire, selon des modalités qui restent à déterminer, a expliqué à l’AFP l’un de ses responsables, Karl Penman. D’autant qu’il pourrait s’agir du dernier :  » Qui sait ? Si c’est la fin, alors quelle belle fin.  » « 

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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