« Un Gentleman à Moscou », « L’Amour sans », « Dans notre sang »… Que valent les séries de la semaine ?
La fable séduisante sur un aristocrate russe emprisonné dans un palais, les aventures sonores et sensuelles d’un couple à distance, un regard intimiste et politique sur la lutte contre le sida en Australie… On vous dit tout sur les nouveautés à voir sur les plates-formes.
Sur fond de (très réelle) révolution bolchevique, Erwan McGregor incarne un noble russe (fictif) enfermé dans un palais dans « Un gentleman à Moscou ». Photo Ben Blackall/Paramount+ avec Showtime
Publié le 1 juin 2024 à 18h00
« Un gentleman à Moscou », mini-série (Apple TV+)
Un noble russe est assigné à résidence dans un palais de Moscou après la Révolution d’Octobre. Une fable attachante portée par un Ewan McGregor en forme – et moustachu –, où la violence de l’Histoire reste hors champ mais se fait sentir.
Découvrez la note et l’avis
« A Gentleman in Moscou », mini-série : les tribulations d’un noble russe au cœur de sa prison dorée
« Amour sans », saison 1 (MyCanal)
Ils s’aiment mais ne se voient pas. Et nous non plus ! C’est le tour de force de « L’Amour sans », fiction décalée et ludique proposée par la romancière Maria Pourchet. Avec les belles voix de Céline Sallette et Arthur Teboul.
Lire aussi :
« L’Amour sans » sur Canal+, une série sans image mais pas sans charme
« Dans notre sang », mini-série (MyCanal)
Un couple gay australien est pris dans la tourmente du sida et de ses luttes. Une série instructive et émouvante.
Découvrez la note et l’avis
« In Our Blood », sur MyCanal : une série intimiste et politique sur les débuts du sida en Australie
« Les Gouttes de Dieu », saison 1 (rediffusion, France.tv)
Librement transposés du manga à succès de Tadashi Agi et Shu Okimoto, ces huit épisodes ne manquent pas d’atouts. Un petit millésime à déguster sans modération donc, mais loin du millésime d’exception.
Découvrez la note et l’avis
« Les Gouttes de Dieu », saison 1 : un duel de nez insolite dans le milieu du vin
« Éric », saison 1 (Netflix)
Un homme de télévision narcissique recherche son enfant dans les entrailles de la ville, aux côtés d’un « yéti » né des dessins de son fils. Abi Morgan, créatrice de « The Hour », se démarque encore par sa lucidité et sa singularité, mais manque de liberté.
Découvrez la note et l’avis
« Eric » sur Netflix : Benedict Cumberbatch inquiétant en père à la recherche de son fils
« Amour fou », mini-série (rediffusion, Arte.tv)
Quelle est l’angoisse qui ronge Rebecca au point de la rendre aussi fébrile que déterminée ? Dans ce thriller provincial conçu comme un cortège de poupées russes en route vers un sombre secret, Clotilde Hesme est tout simplement merveilleuse.
Découvrez la note et l’avis
« Amour fou », mini-série : la chronique d’un mystère intime portée par Clotilde Hesme
« Jeu Pyramide », saison 1 (Paramount+)
À Séoul, une classe de CP se lance dans un « jeu » violent dans lequel les élèves les plus populaires harcèlent leurs camarades de classe. Intéressant mais inégal.
Découvrez la note et l’avis
« Pyramid Game » sur Paramount+ : un thriller coréen sur fond de harcèlement scolaire
« Bugarach », saison 1 (France.tv)
La génération Greta Thunberg a besoin de récits transformateurs sur l’environnement. Voici précisément Bugarachqui s’adresse aux post-adolescents en faisant rime fantaisie et écologie. Dans la montagne à la réputation ésotérique qui surplombe son village d’Occitanie, Emilie (superbe Marilyn Lima), une jeune femme affaiblie par la disparition de ses parents, découvre un couloir spatio-temporel. L’occasion, peut-être, de réparer sa vie… Sympathique d’ailleurs, la série – placée sur fond de bataille contre un projet d’exploitation de gaz de schiste – déroule sans surprise les clichés du genre, et souffre de la comparaison avec Parallèles, vu l’année dernière sur Disney+. Nous critiquons l’interprétation inégale et le dialogue trop superficiel. Quant au terrain écologique, Bugarach ne s’y aventure que timidement. Peut faire mieux. – CONTINUER
p Série fantastique créée par Fabien Montagner et Philippe Paumier (France, 2024), 8×26 min.
Lire aussi :
« Petit Oiseau », « Le Mal », « Les Espions de la Terreur »… Que valent les séries de la semaine ?
Lire aussi :
La meilleure série de 2024 (jusqu’à présent) à rattraper
