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Un garçon de 16 ans poignardé à mort après une simple dispute entre adolescents

Un garçon de 16 ans poignardé à mort après une simple dispute entre adolescents

Nouveau drame en Seine-Saint-Denis. Vendredi soir, à proximité d’un restaurant de burgers situé à l’intersection de deux grands axes, où convergent « des gamins de tous les quartiers » selon le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza, un adolescent de 16 ans a reçu un coup. de couteau. Hospitalisé immédiatement, il est finalement décédé des suites de ses blessures, a-t-on appris samedi de source policière et auprès du maire de la ville.

Selon le journal Le Parisien, qui a révélé le décès du garçon, un autre adolescent a été plus légèrement blessé lors de la même attaque au couteau, et son pronostic vital n’est pas engagé. Selon le quotidien, plusieurs auteurs sont activement recherchés par la police.

Une simple « querelle » qui dégénère ?

Le maire Bruno Beschizza, également secrétaire national des Républicains chargé de la sécurité, a lancé samedi « un appel solennel au calme », ​​ »surtout pour ne pas tomber dans une spirale de vengeance ou de représailles ». « Pour moi, cela n’a aucun lien avec des rivalités de quartier, ce n’est pas l’hypothèse privilégiée, nous n’avons eu aucun signe précurseur de rivalités de gangs ou de quartier », a assuré l’édile, joint par l’AFP. « On serait apparemment dans quelque chose de complètement irrationnel, non pas des règlements de compte liés au trafic de drogue, non pas une guerre des gangs, mais une querelle d’adolescents qui dégénère et atteint le pire aboutissement, la mort d’un jeune », a déclaré le maire.

Notre dossier de bandes rivales

La police exerce une « vigilance soutenue » pour tenter d’éviter d’éventuelles « actions de représailles », a également indiqué une source policière. Les phénomènes de rivalités entre bandes sont pris en compte même si l’altercation n’a pas forcément son origine dans les quartiers dont sont issus les personnes impliquées, a souligné cette source.

Bruno Beschizza a appelé à « respecter le deuil de la famille et à laisser passer le temps de l’enquête, en espérant que le ou les auteurs se rendent à la justice ».

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