Un garçon de 15 ans touché à la tête lors d’une fusillade à Grenoble, un autre de 17 ans blessé
Un garçon de 15 ans est mort d’une balle dans la tête et un autre de 17 ans a été blessé mardi soir à Grenoble après une fusillade, en pleine rue à proximité d’un point de deal, selon une information du Dauphiné Libéré confirmée par les pompiers et le parquet.
Mardi soir, peu avant 22 heures, deux individus à bord d’un scooter ont tiré avec une arme à feu sur la place André Malraux, identifiée comme un point de vente de drogue.
La première victime est un adolescent de 15 ans. Il est mort d’une balle dans la tête, qui est entrée par le front. Le jeune homme était déjà connu de la justice : il avait été condamné en juin 2024 par un juge pour enfants pour détention de stupéfiants et recel de biens issus de la vente de stupéfiants. Parmi les mesures pédagogiques mises en place pour le condamner, il lui a été interdit de se rendre dans le quartier de Carrara, une zone de la métropole grenobloise dont on parle beaucoup ces derniers temps pour les tensions liées au trafic de drogue qui y règnent. .
Des victimes célèbres de la justice
Le défunt devait également être jugé le 26 novembre pour détention de stupéfiants et « refus de remettre la clé de décryptage d’un moyen de cryptologie », indique le parquet de Grenoble. Placé dans une maison de protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), il est déclaré en fuite depuis mardi 17h45.
La deuxième victime est un adolescent de 17 ans, il a été blessé à la jambe par une balle de 9 mm, selon nos informations. Pris en charge par le SAMU, il a été hospitalisé au CHU de Grenoble. Lui aussi est connu de la justice, il a été condamné par le juge des enfants pour recel de vol et port d’arme de catégorie D. Il est mis en examen depuis juillet 2024 pour une affaire d’extorsion avec arme et de tentative de vol commise en 2021, indique encore François Touret de Coucy, substitut du procureur de Grenoble.
L’enquête a été confiée à la Division de la délinquance organisée et spécialisée (DCOS).
Une « guerre des gangs » dans la ville
Depuis le début de l’année, plus d’une vingtaine d’épisodes de violences armées liées au trafic de drogue ont été recensés dans la métropole grenobloise, les autorités n’hésitant plus à parler de « guerre ». gangs. » Dimanche soir, un homme de 47 ans a été abattu dans la rue à Saint-Egrève, au nord de Grenoble.
Le 10 octobre, un fourgon blindé de transport de fonds a été attaqué par des hommes armés de kalachnikovs qui ont tiré en plein centre-ville, sans toucher personne, avant de s’enfuir bredouille.
Début septembre, Lilian Dejean, employé municipal de Grenoble, a été abattu, alors qu’il intervenait sur les lieux d’un accident de la route, par un homme toujours en fuite et connu de la justice notamment pour violences et trafic. . de stupéfiants.