Un garçon de 14 ans devient le « porte-bonheur » du joueur australien Alex De Minaur
Le numéro un australien s’est qualifié pour la première fois de sa carrière en quarts de finale à Paris. Mercredi, il affrontera le vainqueur du match entre Alexander Zverev (4e) et Holger Rune (13e).
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A Roland-Garros, Alex De Minaur n’a jamais été très à l’aise sur terre battue mais cette année, contre toute attente, l’Australien s’y sent bien. C’est la deuxième fois qu’il atteint les quarts de finale d’un Grand Chelem, un niveau qu’il n’avait jamais connu Porte d’Auteuil. Alex De Minaur s’est lié d’amitié à Roland-Garros, avec Paul, un jeune tennisman originaire de Coulommiers en Seine-et-Marne. L’adolescent de 14 ans qui est devenu son porte-bonheur.
En ce moment, Paul fait l’école buissonnière avec l’accord de son collège. Hier, il était sur le terrain pour regarder l’entraînement d’Alex De Minaur. Avant le tournoi, Paul ne connaissait cet Australien que de nom. Mais désormais, c’est évidemment son joueur préféré. « Bien sûr. Il est trop fort.il explique.
C’est samedi que Paul a découvert Alex De Minaur au troisième tour sur le court 14. Et c’est là que tout a commencé. « Tout ce que nous faisions, c’était crier avec mes amis, il décrit. Nous criions tout le temps, dès que nous le pouvions, dès qu’il gagnait un point, nous criions. Quand il est sorti du match, il nous a regardé et est venu me faire un câlin et me donner sa serviette. »
Ensuite, Instagram a fait le reste. « Avec tous mes amis et ma famille, nous avons posté mon nom sur Instagram, ils m’ont identifié et il a réussi à me contacter. » Et depuis, Alex de Minaur invite Paul à tous ses matchs. C’est devenu son porte-bonheur. « On peut dire que oui mais en tout cas il gagne ses matchs », répond l’adolescent.
Et il en gagne tellement qu’Alex De Minaur disputera mercredi soir son premier quart de finale à Roland-Garros. Et en plus, l’Australien s’est fait un ami. « C’est mon ami ici en France. J’essaie de gagner plus de matches, je suis tellement heureux. » Encore deux victoires et ce sera la finale. « Bien sûr qu’il gagnera, nous l’espérons. » Mercredi soir, Paul sera dans les tribunes pour encourager un joueur qui, pour le reste de sa vie, sera son idole et son ami.