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un fourgon de transport de fonds Loomis attaqué à la Kalachnikov en centre-ville, les malfaiteurs s’enfuient

Capture d’écran Un véhicule incendié par des malfaiteurs après l’attaque d’une camionnette en centre-ville de Grenoble, le 10 octobre 2024.

Capture d’écran

Un véhicule incendié par des malfaiteurs après l’attaque d’une camionnette en centre-ville de Grenoble, le 10 octobre 2024.

FAITS DIVERS – Les événements se sont déroulés en milieu de matinée dans le centre-ville de Grenoble ce jeudi 10 octobre. Un fourgon blindé de transport de fonds a été attaqué par des hommes armés de kalachnikovs et deux personnes ont été légèrement blessées.

HuffPost fait le point sur les derniers éléments entourant ce fait divers spectaculaire, au cœur de la préfecture de l’Isère.

• Ce qui s’est passé?

L’attaque a eu lieu après 10 heures du matin, à l’intersection de deux grandes avenues très fréquentées du centre-ville de Grenoble. « Au moins deux véhicules bloqués » le fourgon de transport de fonds et il y avait un « échange de coups de feu »a indiqué une source policière à l’AFP.

« Les policiers qui se trouvaient dans la camionnette ont ouvert le feu et ont réussi à s’enfuir » avec la camionnette et ainsi échapper aux agresseurs, a déclaré le procureur de Grenoble Éric Vaillant sur les lieux de l’attaque.

« En fuyant, les malfaiteurs ont provoqué des accidents, nous avons donc eu deux blessés légers, une personne qui était dans un véhicule et une personne qui a attrapé des éclats de verre. Trois personnes qui se trouvaient à proximité ont été choquées mais pas blessées. »selon le magistrat.

« Des vidéos (de l’attaque) ont commencé à circuler. On voit un criminel armé d’une arme longue, probablement de type Kalachnikov”il a ajouté. Les agents « sont en sécurité aujourd’hui. Ils sont choqués mais pas blessés. ».

« Les agents qui se trouvaient dans le fourgon ont été particulièrement courageux, car ils ont réussi à s’opposer à cette attaque, ils ont pris la fuite et se sont réfugiés à la gendarmerie de Seyssinet »a également salué le procureur.

• Quelle est l’histoire des agents attaqués ?

Le véhicule de transport de fonds appartient à la société Loomis, et « rien n’a été volé »a déclaré à l’AFP Kader Bengueche, délégué national CGT de l’entreprise, qui a pu s’entretenir avec les agents visés alors qu’ils récupéraient les fonds dans les commerces de la ville.

Selon le récit fait par les trois agents de la société de transport de fonds au syndicaliste, leur fourgon blindé était bloqué à l’avant par un fourgon blanc banalisé qui a été incendié et à l’arrière par une berline Mercedes.

« Immédiatement, les voleurs ont fait irruption sur les côtés du véhicule et les convoyeurs ont répondu par une meurtrière dans la camionnette. Le conducteur du convoyeur a alors relâché le véhicule. » qui a bloqué sa camionnette devant « pour se rendre rapidement à la gendarmerie » le plus proche, a-t-il détaillé.

• Où sont les criminels ?

Présent aux côtés du procureur, le préfet de l’Isère, Louis Augier, a assuré que « Tous les moyens sont utilisés pour attraper les agresseurs, des dizaines de policiers et gendarmes sont mobilisés ».

Un véhicule « en rapport » Lors de l’attaque, la camionnette a été retrouvée incendiée dans la commune de Pont-de-Claix, située dans la banlieue sud de Grenoble, a indiqué la gendarmerie à l’AFP.

Une enquête flagrante pour « vol à main armée en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime »a été confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Lyon, a indiqué à l’AFP le procureur de Lyon, Thierry Dran.

• Un témoin raconte l’attaque

Selon le propriétaire d’un commerce situé en face du lieu de l’attaque, « Quand on a entendu les coups de feu, on a tous plongé ». « Tout le monde se tenait sous les comptoirs. Le temps que nous comprenions ce qui se passait, c’était fini. »a-t-il déclaré à l’AFP par téléphone.

L’échange de coups de feu a duré » une à deux minutes » et la police est « arrivé rapidement » sur place, a-t-il ajouté. « Personne n’est préparé à cela. Le sentiment est que tout est permis. »

• Une ville sous tension

Cette attaque intervient dans un contexte de tensions dans la métropole alpine, après un été marqué par une série de violences et de fusillades entre trafiquants de drogue. Depuis le début de l’année, une vingtaine d’épisodes de violences armées ont été enregistrés, et les autorités n’hésitent plus à en parler. « guerre des gangs ».

Début septembre, Lilian Dejean, employé municipal de Grenoble, a été abattu, alors qu’il intervenait sur les lieux d’un accident de la route, par un homme toujours en fuite et connu de la justice notamment pour violences et trafic. . de stupéfiants.

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Cammile Bussière

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