Un festival, six arrestations, trois condamnations
Un automobiliste sans permis ni assurance qui a percuté une voiture de police est en prison depuis mardi, après ses frasques lors du festival Color Run à Gosier, le 10 juillet. Le lendemain, lors du même événement, deux braqueurs ont été interpellés, après avoir menacé une victime avec une arme, pour lui voler sa chaîne en or ; ils ont tous deux été également condamnés.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le festival Color Run, organisé sur le site du Palais des sports du Gosier, à Bas-du-Fort, les 10 et 11 juillet 2024, était haut en couleurs !
La police nationale a dû intervenir sur place pour des incidents graves.
Des agents de la Brigade spécialisée de terrain (BST) ont tenté de maîtriser un véhicule avec trois occupants à bord. Le conducteur a refusé d’obtempérer, alors que les agents lui ont demandé de s’arrêter. L’homme a percuté le véhicule de la BST à plusieurs reprises pour prendre la fuite. Des policiers de la Brigade anticriminalité (BAC), arrivés rapidement en renfort, ont poursuivi les suspects à pied sur le périphérique.
Deux individus ont été arrêtés.
Le conducteur interpellé conduisait sans permis ni assurance.
Le 16 juillet, après une comparution immédiate, il a été condamné à 15 mois de prison avec maintien en détention.
A la fin de la manifestation festive, la BAC a été alertée d’un braquage en cours.
Sur place, des témoins ont identifié cinq suspects, qui ont pris la fuite à la vue des policiers. Bis repetita : une course-poursuite à pied a commencé sur le périphérique. Elle a abouti à l’interpellation de quatre individus, dont les deux principaux, un homme et une femme d’une vingtaine d’années.
Les suspects avaient menacé une victime adulte avec une arme pour lui voler sa chaîne en or, puis s’étaient dirigés vers un véhicule stationné à proximité.
Les agents ont trouvé le bijou et l’arme dans la voiture.
Lors de leur comparution immédiate, les deux suspects ont été reconnus coupables de vol avec violence. La jeune femme a été condamnée à un an de prison, transformable en assignation à résidence avec bracelet électronique. Le jeune homme a été condamné à deux ans de prison, avec mandat d’arrêt à son encontre.
Les autorités policières et judiciaires l’ont annoncé hier (mercredi 17 juillet 2024) : elles vont désormais sévir contre les contrevenants, alors que les chiffres de l’insécurité continuent d’augmenter dans l’archipel.
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