Le festival « Le temps d’aimer la danse » débute le 4 septembre à Biarritz. Jusqu’au 16 septembre, cette 34e édition propose un retour de la danse, dans une grande variété de styles et sur un vaste territoire.
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« Le temps d’aimer la danse » est désormais une institution, la meilleure façon de terminer les vacances, de Biarritz au Pays Basque espagnol, en passant par Pau et les Landes. 41 compagnies invitées, 28 spectacles en salle, 37 événements gratuits, souvent en extérieur… Le directeur, le chorégraphe du ballet de Biarritz Thierry Malandain, sait par expérience qu’il faut aller chercher le public : « C’est une porte d’entrée vers le théâtre. On fait ça depuis de nombreuses années, et aujourd’hui les gens viennent voir les spectacles. Malheureusement, la danse fait encore parfois peur… Et, quel que soit le genre, beaucoup de gens ont du mal à entrer dans les salles parce qu’ils pensent que ce n’est pas pour eux. »
« Organiser des événements en extérieur, c’est comme un échantillon de peinture : les gens testent, puis ils osent franchir le pas. »
Thierry Malandainà franceinfo
Pendant dix jours, la danse se décline sous toutes ses formes : des ballets, souvent néo-classiques, le public adore les décors remplis de danseurs virtuoses, la Horde, venue de Marseille, qui a séduit les jeunes spectateurs, ou encore des petites formes, comme le duo Bertrand Chamayou au piano et Elodie Sicard à la danse pour un hommage à John Cage. En 34 ans, ce festival a aussi influencé les traditions locales. « Il y avait un mélange de danses, confirme Thierry Malandain. Les danseurs des groupes traditionnels, quand ils entrent en contact avec une danse plus moderne, ça les fait réfléchir. La compagnie Bilaka, que nous soutenons beaucoup ici, fait ce travail. :à partir du vocabulaire traditionnel, développer quelque chose de différent en termes de sujets ou de supports musicaux. Cela le rend accessible à des publics très différents. »
Un moment incontournable du festival « Le temps d’aimer la danse » : le Gigabarre, un cours de danse classique gratuit et ouvert à tous, face à l’océan à Biarritz, mais aussi à Pau et Errenteria en Espagne.
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