un étudiant frappé à coups de marteau, le ministre de l’Éducation dénonce des images « inacceptables »

Une bagarre a éclaté ce vendredi matin dans un lycée de l’Essonne. Un adolescent a été frappé à coups de marteau. La ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, a affirmé qu’elle ne « laisserait rien passer ». Une enquête a été ouverte.

La vidéo d’un adolescent frappé à coups de marteau dans un lycée de l’Essonne provoque une réaction du nouveau ministre de l’Éducation nationale. Dans un message posté sur X ce samedi 28 septembre, Anne Genetet dénonce des images « inacceptables » et indique qu’une enquête a été ouverte.

L’attaque a eu lieu la veille, dans la cour du lycée Rosa-Parks, à Montgeron, selon les informations de parisien. Les images, filmées depuis une salle de classe, montrent un élève maintenu au sol par un autre adolescent. Pendant ce temps, un deuxième camarade le frappe à plusieurs reprises avec un marteau, avant d’être retenu puis entraîné par un autre lycéen.

Des renforts de police déployés

« Nous regrettons deux blessés légers qui ont été immédiatement pris en charge par les infirmiers. Les parents des victimes ont été alertés », indique la direction dans un message interne consulté par le quotidien.

Sur X, le ministre de l’Éducation nationale précise que des renforts de police ont été déployés sur place vendredi et sont présents ce samedi matin. Ils « resteront aussi longtemps que nécessaire », ajoute-t-elle, avant d’affirmer que « personne ne doit s’en prendre à l’École, à ses professeurs, à son personnel ou à ses élèves ».

« L’École est le lieu où sont enseignés les savoirs et les valeurs de la République. Je ne m’écarterai pas de cette ligne et soutiendrai l’application de sanctions disciplinaires et pénales chaque fois que cela sera nécessaire pour enseigner le respect des règles », assure-t-elle.

La préfète de l’Essonne, Frédérique Camilleri, a également réagi sur les réseaux sociaux, précisant que des équipes spécialisées de l’Éducation nationale ont été mobilisées, en plus de la « sécurité renforcée » de l’établissement.