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Un espoir fragile de cessez-le-feu

Une lueur d’espoir est apparue dans la guerre entre Israël et le Hamas. Elle est venue lundi soir du siège de l’ONU à New York. Le Conseil de sécurité a adopté avec quatorze voix sur quinze une résolution soutenant un plan américain de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Le texte a été soutenu par l’Algérie, au nom des pays arabes. La Chine a voté pour. La Russie s’est abstenue. Ce vote reflète une aspiration générale à mettre fin à ce terrible conflit qui mine le Moyen-Orient et envoie des ondes négatives bien au-delà. Il salue également la détermination des Etats-Unis. Le secrétaire d’État Antony Blinken effectue actuellement sa huitième tournée dans la région depuis l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023.

Un consensus diplomatique se dessine donc. Elle est alimentée par les efforts de plusieurs pays arabes qui travaillent sur un plan de paix à long terme incluant la reconnaissance d’Israël. Dans l’immédiat, nous devons convaincre le gouvernement Netanyahu et le Hamas d’abandonner la logique de la guerre. Les États-Unis se concentrent sur l’obtention d’un cessez-le-feu temporaire, mais il sera crucial d’amorcer immédiatement une cessation définitive des opérations en fournissant des garanties de sécurité et en négociant un accord politique.

Les diplomates, y compris en France, sont animés par un sentiment d’urgence, face au risque d’extension du conflit. Entre Israël et le Hezbollah, mouvement libanais pro-iranien, les frappes s’intensifient, faisant craindre une escalade incontrôlée. La pression monte en Israël pour lancer une offensive qui permettrait à 90 000 habitants du nord du pays, évacués depuis près de huit mois, de rentrer chez eux. Le Hezbollah, de son côté, conditionne toute négociation à un cessez-le-feu à Gaza. Entre apaisement ou conflagration, le temps presse.

William Dupuy

Independent political analyst working in this field for 14 years, I analyze political events from a different angle.
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