Par
Clément Mazella
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Alors qu’il vient de dévoiler la liste des 42 éléments sélectionnés pour la tournée automnale du XV de FranceFabien Galthié évoqué dans les colonnes de L’équipe le sujet sensible de la relation des joueurs avec l’alcoolaprès la tournée estivale cauchemardesque en Argentine qui a vu Melvyn Jaminet tenir des propos à connotation raciste dans une vidéo, et le duo Hugo Auradou-Oscar Jégou être mis en examen pour viol aggravé sur une femme de 39 ans.
« Dans une équipe de rugby, je pense que 33 % des joueurs ne boivent pas d’alcool du tout malgré le fait qu’ils aient été éduqués avec cette présence. 33% boivent mais le contrôlent très bien et enfin 33% ont des faiblesses par rapport à leur enfance, par rapport au fait que très tôt, parfois dans le bus, ils ont commencé à boire », a déclaré le sélectionneur du XV de France.
Hamacek tacle Galthié
Une affirmation avec ce parallèle fait sur l’enfance qui n’était visiblement pas du goût de Christophe Hamacek. L’ancien talonneur de Dax, grand amateur de rugby ayant joué à Agen ou Béziers, aujourd’hui manager du Stade Langonais en National, a taclé Galthié dans un message posté sur X.
«Je ne supporte plus de l’entendre raconter des conneries», écrit d’emblée Christophe Hamacek. Et le technicien continue, peu tendre envers Galthié et ses performances à la tête des Bleus : « Les mauvais choix stratégiques face à l’Afrique du Sud, sont-ils liés à son enfance aussi ? Ne pas pouvoir encadrer un groupe de mecs avec force, est-ce lié à l’adolescence ? « .
Une charte au sein du XV de France
Après les dérapages qui ont terni l’image du rugby français l’été dernier, il a été décidé d’instaurer un nouveau cadre disciplinaire. Avec notamment publier une chartequi doit être respecté par les joueurs appelés en équipe de France.
« C’est une question de responsabilité individuelle et collective, à nous aussi d’être exemplaires », a réagi le deuxième ligne Thibaud Flament. «Le 3e à temps partiel, c’est important pour la vie de groupe et la convivialité. Il est bon de le surveiller pour éviter d’éventuels débordements. (…) Il y a une image à défendre», a reconnu François Cros.
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