NouvellesNouvelles locales

« Un énorme trou dans le mur » : un propriétaire tente de forcer les locataires à partir avant la fin du bail


Birama et Soukey ont reçu un avis de vente de leur propriétaire, fixé au 31 janvier 2025. Ils ont encore 5 mois pour quitter le logement qu’ils louent rue de Paris, à Nice. Pourtant, le nouveau propriétaire des lieux n’a pas attendu ce délai pour commencer les travaux. Dès qu’il a acquis le studio de 16 mètres carrés, il a affiché une note sur les portes : «Le 26 juillet à 9h, il y aura beaucoup de bruit et de saleté en raison de travaux de construction. Nous vous demandons de quitter le bâtiment le plus rapidement possible, avant la date indiquée.« .

Les locataires des autres appartements sont partis, mais Birama refuse de partir avant le 31 janvier. Pourtant, l’eau et l’électricité ont été coupées, les toilettes au bout du couloir détruites. Il y a même un trou dans le mur.Un matin, il devait être 8h30, nous étions encore au lit. Les ouvriers ont commencé à percer de l’autre côté de la cloison. Quand nous leur avons demandé d’arrêter, ils ont pris une masse, nous ont menacés avec et ont fait un énorme trou dans le mur.« , explique le septuagénaire à Belle matinée . Ce à quoi le nouveau propriétaire rétorque : «Ce n’est pas nous qui avons coupé l’eau et l’électricité. C’est l’ancien propriétaire qui, en vendant son bien, a mis fin à ses contrats. Ensuite, ce couple refuse toutes nos propositions« Les locataires, qui continuent de payer un loyer mensuel de 450 euros, utilisent un récipient de lessive sans bouchon pour se laver les mains et un seau pour aller aux toilettes.

Une plainte a été déposée

Birama, qui habitait l’appartement depuis 30 ans, et Soukey, qui l’a rejoint en 2016, ont déposé plainte le 14 août pour «dommages ou détérioration de biens appartenant à autrui« , et pour « invasion de domicile« Selon le nouveau propriétaire des lieux, un studio au 2e étage du même immeuble avec eau et électricité a été proposé au couple ainsi que 6 mois de loyer, mais les locataires ont refusé. Ils exigeraient 10 000 euros pour quitter les lieux. »Ils peuvent aller au tribunal ? Eh bien, qu’ils le fassent. Nous allons aussi prendre un avocat.« , affirme le nouveau propriétaire.

hd1

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page