Un enfant de 12 ans a été tué et deux autres ont été blessés ce mardi 2 avril 2024 lors d’une fusillade dans une école de Vantaa, dans la banlieue nord d’Helsinki (Finlande), a annoncé la police sur son site Internet. Le suspect, également âgé de 12 ans, a été rapidement interpellé et placé en garde à vue.
« L’arrestation s’est déroulée dans le calme. L’agresseur était en possession d’une arme à feu. », a indiqué la police. Une vidéo, diffusée par le quotidien Iltalehti et présenté comme l’arrestation du suspect, montre deux policiers maintenant au sol une personne allongée sur le ventre.
« Le danger imminent est passé »
Les victimes ont été transportées à l’hôpital, a déclaré à Reuters un porte-parole de la police, sans fournir davantage de détails sur leur état. Dans le quartier, « le danger immédiat est passé »déclaré à Reuters le directeur de l’école, qui a refusé de commenter davantage l’incident.
Les enfants ont été gardés dans leur classe et les parents ont afflué en nombre à l’école de Vantaa, où ils ont été pris en charge par des policiers, selon la télévision publique. Ylerapporte leAFP. Une cellule de crise regroupant le personnel de l’école et de la municipalité a été mise en place, selon les médias finlandais.
Des précédents en Finlande
« Je ne peux qu’imaginer la douleur et l’inquiétude que ressentent de nombreuses familles en ce moment »a réagi la ministre de l’Intérieur, Mari Rantanen, sur Xajoutant que la journée du 2 avril avait commencé « terriblement ».
Le pays nordique a connu deux tragédies similaires au début des années 2000, rappelleAFP. En novembre 2007, un homme de 18 ans avait ouvert le feu dans une école (collège et lycée) de Jokela, à une cinquantaine de kilomètres au nord de la capitale Helsinki, tuant huit personnes : le directeur, l’infirmière et six élèves. L’agresseur s’est suicidé après l’attaque.
Un an plus tard, en septembre 2008, une fusillade a eu lieu dans une école professionnelle de Kauhajoki (ouest), perpétrée par Matti Juhani Saari, 22 ans, tuant dix personnes. Il s’est également suicidé peu de temps après. Depuis, des centaines d’écoles ont été menacées d’actes similaires, selon le magazine Journal d’études scandinaves en criminologie et prévention du crime ce qui désigne les problèmes de santé mentale comme la principale raison de ce fléau.
