un enfant tué à Kharkiv, les démentis russes… Le point sur la nuit
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un enfant tué à Kharkiv, les démentis russes… Le point sur la nuit

un enfant tué à Kharkiv, les démentis russes… Le point sur la nuit

Une bombe aérienne guidée a frappé mercredi soir un immeuble à Kharkiv, laissant un trou béant dans la façade. Un garçon de 11 ans est décédé des suites de ses blessures.

La représentation russe auprès de l’ONU a déclaré que les accusations de présence de soldats nord-coréens sur le front relevaient de l’affaire « des déclarations simples » et accuse les pays occidentaux de « désinformation ».

On fait le point sur les événements qui ont marqué ces dernières heures.

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Un enfant tué dans un bombardement russe à Kharkiv

Un attentat à la bombe russe contre un immeuble à Kharkiv, une grande ville frontalière du nord-est de l’Ukraine régulièrement prise pour cible, a tué un enfant et blessé au moins 29 personnes mercredi soir, ont indiqué les autorités locales. Une bombe aérienne guidée, arme puissante largement utilisée par la Russie, a touché un bâtiment de la ville, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

L’enfant tué était un garçon de 11 ans, décédé de « graves blessures à la tête et de fractures », a déclaré le gouverneur Oleg Synegoubov. « Les destructions causées par la bombe aérienne guidée de l’ennemi sont assez importantes, menaçant de s’effondrer et mettant en danger le travail des sauveteurs en général », a-t-il précisé.

Le maire de Kharkiv, Igor Terekhov, a déclaré que la frappe aérienne avait détruit plusieurs étages.

Des vidéos circulant sur Internet, relayées notamment par Volodymyr Zelensky, montrent un trou béant dans la façade d’un immeuble de grande hauteur. D’autres images, publiées par la police nationale, montrent un amas de débris mêlant morceaux de mur, métal, vêtements et meubles, sur les lieux de l’attaque.

Soldats nord-coréens au front : « de simples affirmations », dit la Russie

Les accusations notamment de la part des États-Unis sur la présence de soldats nord-coréens sur le front russe contre l’Ukraine sont « de simples affirmations », a déclaré mercredi l’ambassadeur de Russie auprès de l’ONU au Conseil de sécurité.

« Ce ne sont que de simples affirmations qui, en l’absence de preuves convaincantes, visent à détourner l’attention de questions véritablement importantes qui menacent la paix et la sécurité internationales. » a assuré Vassili Nebenzia, accusant notamment Washington et Londres d’avoir atteint un nouveau sommet en termes de « désinformation ».

Il a assuré que le « Les interactions de la Russie avec la Corée du Nord dans le domaine militaire et dans d’autres domaines sont conformes au droit international et ne constituent pas une violation », en promettant qu’il y a « aucune raison » pour présenter ceci  » coopération «  comme «  une menace pour quiconque.

De son côté, l’ambassadeur adjoint des États-Unis auprès de l’ONU a prévenu la Corée du Nord que ses soldats allaient partir. « nécessairement dans des sacs mortuaires » s’ils entraient en Ukraine pour soutenir la Russie, dans un avertissement adressé au dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.

Un responsable de l’OTAN en Croatie divisé sur l’aide à l’Ukraine

Le secrétaire général adjoint de l’OTAN, Boris Ruge, s’est entretenu mercredi à Zagreb avec des parlementaires croates au sujet d’une mission d’assistance à l’Ukraine, un sujet qui divise les dirigeants politiques de ce pays membre. ‘alliance.

L’ambassadeur Ruge a été invité par Zagreb pour répondre aux questions des députés sur la mission NSATU, dont la création a été décidée lors du sommet de l’OTAN à Washington en juillet. L’objectif de ce programme « formation et assistance à la sécurité », dirigé depuis la ville allemande de Wiesbaden, est chargé de coordonner les livraisons d’équipements militaires à l’Ukraine et les activités de formation militaire.

Le gouvernement croate avait l’intention d’y envoyer plusieurs officiers, mais le président du pays, Zoran Milanovic, chef suprême des forces armées, s’y est opposé. Ce leader populiste qui a régulièrement condamné l’invasion russe de l’Ukraine et plaidé pour une aide humanitaire à Kiev, a expliqué sa décision par le souci de « protéger la Croatie d’une éventuelle implication dans la guerre » en Ukraine.

Le Premier ministre conservateur Andrej Plenkovic, qui accuse le président d’être « pro-russe », a déploré ce blocage qui, selon lui, « a porté atteinte à la crédibilité de la Croatie au sein de l’Union européenne et de l’OTAN. »

Le gouvernement voudrait contourner le blocus présidentiel par un vote au Parlement, mais une majorité des deux tiers des députés, pas encore obtenue, est nécessaire. La mission NSATU n’opérera pas en Ukraine, mais « un nombre limité d’officiers » pourrait s’y rendre temporairement, a expliqué le haut responsable de l’Otan, cité par l’agence officielle Hina.

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