Maladie infectieuse qui peut être dévastatrice, le choléra frappe actuellement Mayotte où une campagne massive de vaccination est en cours.
L’épidémie de choléra à Mayotte a provoqué un premier décès, un enfant de trois ans, dans la commune de Koungou, ont annoncé mercredi la préfecture et l’Agence régionale de santé. « Un premier enfant est mort aujourd’hui »ils écrivent dans un communiqué de presse commun. « L’enfant vivait dans le quartier de Koungou où plusieurs cas de choléra avaient été identifiés ces dernières semaines. »
Ce premier cas mortel intervient à la veille de la visite du ministre de la Santé Frédéric Valletoux sur cette île de l’océan Indien, prévue depuis plusieurs jours.
Les premiers cas de choléra à Mayotte ont été enregistrés mi-mars chez des personnes revenant des Comores voisines, où l’épidémie s’accentue avec 98 décès selon le dernier bilan officiel. A Mayotte, les premiers cas « autochtones », diagnostiqués chez des patients n’ayant pas quitté l’île française de l’océan Indien, sont apparus fin avril.
58 cas identifiés dont 6 actifs
Le choléra, une maladie bactérienne qui peut provoquer une diarrhée aiguë et entraîner la mort par déshydratation en un à trois jours, se transmet par l’eau ou les aliments contaminés. Il existe des vaccins et des traitements efficaces. Depuis la mi-mars, 58 cas de choléra ont été enregistrés par les autorités mahoraises, dont six cas actifs au dernier bilan en date du 6 mai.
Un protocole élaboré en février pour prévenir la propagation de la maladie prévoit la désinfection du domicile du patient, l’identification et le traitement des cas contacts et la vaccination « en anneau », élargissant progressivement la zone concernée autour du domicile du patient. souffrant du choléra.