Dans la nuit de samedi à dimanche 10 novembre, un enfant de 4 ans a été étouffé et quelqu’un a tenté de lui trancher la gorge dans sa petite chambre située à Berloz, dans la province de Liège, en Belgique. Sa mère est accusée d’être à l’origine de ces abus.
Des faits d’une violence insupportable. Dans la nuit de samedi à dimanche 10 novembre, un enfant de quatre ans a été retrouvé mort au domicile de ses parents, dans la commune belge de Berloz. Selon Sudinfo, le petit blond aurait eu la gorge « tranchée » après une dispute entre les deux adultes, tous deux âgés d’une quarantaine d’années. André Jamers, chef de la police de Hesbaye, a expliqué à nos confrères que l’enquête portait sur un infanticide.
« Après (s’être disputé avec sa compagne), l’homme nous a dit qu’il était allé dormir sur le canapé du rez-de-chaussée. À son réveil, il nous a dit avoir remarqué que la voiture du couple avait disparu. Le père, n’entendant pas son enfant, a cru qu’il était parti en voiture avec sa mère », a expliqué le commandant à nos confrères. Mais lorsqu’il est monté dans sa chambre pour vérifier, « il a trouvé la gorge de son enfant tranchée ».
Le père a alors appelé les pompiers, qui n’ont pu que constater le décès du petit Ethan. Placé brièvement en garde à vue, l’homme a depuis été libéré.
« Une famille sans histoire »
En revanche, à l’arrivée des policiers, la mère était considérée comme « en fuite ». Interpellée dans la journée de dimanche, elle a été placée en garde à vue. Selon « L’Avenir », elle aurait été blessée aux mains et aurait déclaré ne se souvenir de rien. « La mère s’est endormie et à son réveil, elle a trouvé son enfant mort. Elle avait des idées noires, l’impression de vivre un cauchemar », a expliqué Catherine Collignon, première adjointe du procureur du roi de Liège. Elle a néanmoins été placée sous mandat d’arrêt pour « assassinat ».
« Le Soir » précise que l’autopsie réalisée lundi 11 novembre a finalement révélé que l’enfant est mort par asphyxie, « bien qu’il présente deux blessures non mortelles provoquées par un élément tranchant ». Quant à la dispute à l’origine du drame, elle concerne des actes d’adultère de la part de la dame.
« On a tous la chair de poule, c’est incompréhensible », a témoigné la maire de Berloz, Béatrice Moureau, à Sudinfo. C’était une famille sans incident, ils n’ont jamais eu de problèmes avec la police ou la municipalité. »