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Un employeur peut-il refuser à un employé de prendre un long week-end ?

Un employeur peut-il refuser à un employé de prendre un long week-end ?

Cette année 2024, le 15 août, jour de l’Assomption, tombe un jeudi. De nombreux travailleurs profiteront de ce jour férié pour prendre un long week-end de congé le vendredi. Mais les employeurs peuvent-ils s’opposer à ce long week-end ?

Quoi de mieux qu’un week-end de quatre jours en plein mois d’août ? Cette année, le 15 août, jour férié de l’Assomption, tombe un jeudi. Un créneau horaire idéal pour prendre un jour de congé le vendredi, et ainsi, faire le pont.

Toutefois, les salariés devront faire face à leur hiérarchie, car l’employeur a tout à fait le droit de refuser de prendre un jour de congé, rappelle le site service-public.fr. En effet, si l’employeur considère qu’il y aura du travail ce jour-là, il peut refuser le congé et demander au salarié d’effectuer son travail. En cas de refus, le congé du salarié devra être pris à une autre date.

Le site rappelle également que, pour s’organiser, « l’employeur doit prévenir les salariés de l’entreprise de la période de vacances au moins 2 mois avant le début de cette période ».

Par ailleurs, si le salarié décide de ne pas suivre les consignes de l’employeur et prend quand même des congés, des sanctions sont prévues. Le supérieur hiérarchique peut alors prononcer des sanctions disciplinaires en cas de non-justification de ce jour d’absence, précise encore service-public.fr.

Le 1er mai, le 8 mai, l’Ascension et la Pentecôte sont les quatre jours fériés du mois de mai qui tombent en semaine cette année.

En revanche, l’inverse n’est pas possible : l’employeur ne peut pas obliger ses salariés à prendre un jour de congé pour rattraper le pont. Cela n’est possible que si la convention collective, signée par les salariés, le stipule ou si l’entreprise est officiellement fermée.

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