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un duo Dalin-Simon se démarque au classement des mers du Sud… Suivez en direct la position des skippers

Les deux skippers ont accru leur avance sur Yoann Richomme, troisième au classement, dans la nuit de lundi à mardi.

France Télévisions – Éditorial Sport

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Le skipper Sébastien Simon à la barre de l'Imoca Groupe Dubreuil, le 4 septembre 2024 au large des Sables-d'Olonne. (MARTIN VIEZZER / GROUPE DUBREUIL / ALEA)

Le cap de Bonne-Espérance est passé, les mers du Sud ont commencé, et un duo se détache en tête du Vendée Globe. Au matin du mardi 3 décembre, Charlie Dalin (Macif) était toujours en tête de la course mais Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) s’est encore rapproché de lui en pointant à moins 18,8 milles nautiques à 7 heures. Soit quelques unités de moins que la veille à la même heure (22,91 minutes).

Le grand perdant de ces dernières 24 heures est Yoan Richomme (Paprec-Arkéa), distancé dans la nuit. Le double vainqueur de la Route du Rhum (2018 et 2022) a perdu 178 milles nautiques en une seule journée. Lundi matin à 7 heures, il a enregistré 27,23 minutes. Mardi matin, il a été rétrogradé à 205,47 minutes du leader Charlie Dalin.

Les trois skippers, qui ont choisi le parcours le plus au sud parmi les 15 marins de tête, ont encore creusé l’écart sur le reste de l’équipe, puisque Thomas Ruyant (Vulnérable), le quatrième, pointe désormais à 393 milles.

Derrière, les duels acharnés ne manquent pas : Nicolas Lunven (Holcim – PRB) et Jérémie Beyou (Charal) sont quasiment bord à bord pour la cinquième place. Sam Goodchild (Vulnérable) a provisoirement supplanté le tenant du titre, Yannick Bestaven (Maître Coq V), pour la septième place.

Mais l’arrivée de deux dépressions du Sud pourrait bien rebattre les cartes. Depuis dimanche, la route vers l’Est, en théorie plus risquée, a été très réussie pour Dalin et Simon, mais les deux hommes se dirigeaient vers le Nord-Est mardi matin.

Nicolas Lunven (Holcim-PRB), actuellement à 584 milles de la tête, a été le premier à choisir cette direction. « Il y a une dépression qui arrive par derrière, par l’Ouest, qui va nous rattraper et balayer toute la zone des Kerguelen »a-t-il expliqué à l’organisation.

« Si on se retrouve coincé juste devant le centre de la dépression, ou pire au sud du centre, on se retrouve à virer de bord, dans 30-40 nœuds, et surtout derrière le centre de la dépression, ça se creuse très fort et Il y a du vent jusqu’à 50-60 nœuds et la mer est évidemment belle, donc des choses dans lesquelles je n’ai pas forcément envie de naviguer.a prévenu le Vannetais.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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