NARRATIF – Les 3 000 membres des forces de sécurité déployés resteront au-delà des JO.
La mobilisation de l’État en Nouvelle-Calédonie est sans précédent. Depuis le début des troubles le 12 mai, un pont aérien a été mis en place par les autorités pour acheminer hommes et matériels vers la zone. L’armée a été sollicitée pour réaliser cette projection et le soutien logistique qu’elle implique, alors que l’aéroport international de Nouméa reste fermé aux vols commerciaux, au moins jusqu’au 25 mai.
Le dispositif de sécurité déployé est d’une ampleur inédite : 3 000 hommes, dont 2 000 gendarmes, dont 20 escadrons de gendarmerie mobile et une formation d’intervention du GIGN. A cela s’ajoutent des policiers spécialisés dans la lutte contre les violences urbaines, comme ceux des CRS 8, mais aussi des superflics du Raid.
Une minute de silence
Ces forces de l’ordre ont vocation à travailler en profondeur. Ils resteront « aussi longtemps que nécessaire, même pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques »a prévenu le président de la République, Emmanuel Macron, lors de son déplacement…
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