Gérald Darmanin l’affirme. L’arrivée de la flamme olympique sur le Vieux-Port de Marseille, le 8 mai, à bord du trois-mâts Belémaller « sonner le début des Jeux Olympiques (JO) » de Paris 2024. « Une cérémonie sécurisée et populaire », a promis le ministre de l’Intérieur, en déplacement dans la ville vendredi 26 avril, de détailler le dispositif mis en place pour un événement qui devrait attirer, selon la municipalité, 150 000 spectateurs et près d’un milliard de téléspectateurs.
Sur terre, dans les airs, sur la rade de Marseille et même sous l’eau avec des drones sous-marins, 5 942 policiers et gendarmes seront mobilisés pour l’arrivée maritime du feu olympique. Un atterrissage qui doit avoir lieu en présence du président de la République, Emmanuel Macron. Le déploiement sécuritaire sera reconduit jeudi 9 mai, pour la première journée du relais de la flamme, qui se déroulera entièrement sur le territoire de la commune, en huit étapes, de la basilique Notre-Dame de la Garde au Stade- Vélodrome.
« La moitié des unités de forces mobiles dont nous disposons seront à Marseille durant ces deux jours »a précisé M. Darmanin, évoquant « un dispositif qui n’a jamais existé dans cette ville » et qui dépasse celui déjà exceptionnel mis en place en septembre 2023 pour la venue du pape François.
«Grandiose et populaire à la fois»
Aux seize tireurs embusqués positionnés sur les points hauts du Vieux-Port, aux agents de la préfecture maritime, aux militaires de l’opération « Sentinelle » et aux 80 chiens démineurs mobilisés, viendront s’ajouter 2 500 personnes. disponible auprès de la commune. Dont 500 policiers municipaux et 600 bénévoles spécifiquement dédiés à « pour fluidifier les déplacements des spectateurs ». Une présence que promet pourtant le ministre de l’Intérieur « le plus discret possible »pour que la cérémonie reste « une réjouissance pour Marseille, pour sa jeunesse et pour la France ».
« Tout d’abord, c’est une grande fête. Et pour qu’une fête se passe bien, il faut qu’elle soit sécurisée. » acquiesce le maire de Marseille, Benoît Payan (divers gauche), présent aux côtés du ministre de l’Intérieur et de la secrétaire d’Etat chargée de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, et qui a rappelé le caractère exceptionnel de l’événement. « Aucun pays avant la France n’a fait de l’arrivée de la flamme une cérémonie aussi grandiose, grandiose et populaire à la fois »se réjouit l’élu marseillais, ravi de « l’audace » de la proposition de son équipe municipale.
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