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un deuxième policier a perdu la vie

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Le bilan s'alourdit en Nouvelle-Calédonie avec cinq morts dont un deuxième gendarme.  Les affrontements se sont poursuivis jeudi 16 mai et l'état d'urgence a donc été décrété.

Émeutes en Nouvelle-Calédonie : un deuxième gendarme a perdu la vie
Le bilan s’alourdit en Nouvelle-Calédonie avec cinq morts dont un deuxième gendarme. Les affrontements se sont poursuivis jeudi 16 mai et l’état d’urgence a donc été décrété.
(France2)

Le bilan s’alourdit en Nouvelle-Calédonie avec cinq morts dont un deuxième gendarme. Les affrontements se sont poursuivis jeudi 16 mai et l’état d’urgence a donc été décrété.

Des émeutiers vandalisent un bâtiment municipal et incendient des maisons. A Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, des véhicules blindés de l’armée ont néanmoins été déployés, un début de soulagement pour les habitants. La soirée du mercredi 15 mai a été marquée par une troisième nuit d’émeutes un peu moins violentes que les deux précédentes.

Cinq personnes sont mortes depuis lundi 13 mai, dont deux policiers. L’un d’eux a été tué par balle accidentelle dans la matinée du jeudi 16 mai. L’autre, âgé de 22 ans, avait ôté son casque pour discuter mercredi 15 mai avec des gens dans la rue. Il a reçu une balle dans la tête. « Les auteurs de ces crimes sont des assassins. Ils n’appartiennent pas à des groupes d’autodéfense. Ce sont des individus qui ont utilisé des armes »a déclaré le Haut-Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie.

Nouvelle scène de pillage dans un supermarché. La police, débordée, n’a pas pu arrêter le saccage de ce magasin. Les résidents ne dorment presque plus à cause de l’inquiétude qui les empêche de dormir. « Nous craignons pour nos vies car je le répète, nous sommes avec des gens imprévisibles, surarmés », déplore un homme. La police a arrêté plus de 200 personnes et dix dirigeants du mouvement indépendantiste le plus radical ont été assignés à résidence.

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