Retrouvez ici notre point sur la situation d’hier.
Alors que les négociations pour parvenir à une trêve semblaient dans l’impasse en 176e Au jour de la guerre entre Israël et le Hamas, les deux camps s’accusant mutuellement d’être à l’origine du blocage, les combats et les bombardements se poursuivent sur le terrain.
L’armée israélienne a déclaré samedi 30 mars avoir frappé des dizaines de cibles dans le centre de Gaza. Le bureau de presse du mouvement islamiste palestinien a quant à lui affirmé que certaines frappes visaient « habitations »faisant également état de tirs d’artillerie sur la ville et dans le sud de ce petit territoire surpeuplé.
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, administré par le Hamas, a annoncé samedi un nouveau bilan de 32.705 personnes tuées depuis le début de l’offensive militaire israélienne. En vingt-quatre heures, 82 morts supplémentaires ont été enregistrés, selon un communiqué du ministère, qui fait état de 75 190 blessés en près de six mois d’une guerre déclenchée après l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023.
A Gaza, une nouvelle distribution alimentaire tourne au drame, après des tirs et une bousculade
Une distribution d’aide alimentaire a encore fait des morts à Gaza. Des tirs et une bousculade ont tué cinq personnes et fait trente blessés, a rapporté le Croissant-Rouge palestinien samedi 30 mars, avant l’aube. Ce nouveau drame s’est produit, selon l’organisation humanitaire, alors que des milliers de personnes attendaient l’arrivée d’une quinzaine de camions remplis de farine et d’autres vivres au rond-point du Koweït, théâtre de précédents incidents ces dernières semaines.
Des vidéos filmées par l’Agence France-Presse (AFP) montrent des camions avançant dans le noir, au milieu d’incendies de poubelles. On entend des tirs tout autour, des cris et des klaxons de poids lourds qui tentent d’avancer.
Trois des personnes décédées sont mortes par balle, selon le Croissant-Rouge. Selon des témoignages, des membres de « comités populaires de protection »chargé de superviser la distribution, a tiré en l’air, tandis que dans la bousculade et la confusion, des camions renversaient des personnes.
Les témoignages évoquent aussi des fusillades au même moment « nourris » Des chars israéliens positionnés à quelques centaines de mètres, sans préciser leur destination. Contactée par l’Agence France-Presse, l’armée israélienne a répondu : « aucune trace de l’incident ». Les victimes ont été transportées à l’hôpital baptiste de Gaza.
Un deuxième bateau transportant de l’aide humanitaire à Gaza quitte Chypre
Après qu’un premier bateau ait quitté l’île méditerranéenne le 12 mars, un deuxième navire a quitté samedi le port de Larnaca, empruntant un couloir maritime entre l’île de Chypre et l’enclave palestinienne pour acheminer une aide humanitaire à une population au bord de la famine.
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Transportant 400 tonnes d’aide, le navire, accompagné de deux remorqueurs, mettra environ soixante-cinq heures pour atteindre la bande de Gaza. L’ONG américaine World Central Kitchen a précisé que la cargaison contenait des produits alimentaires comme du riz, des pâtes, de la farine, des légumes et des protéines.
De leur côté, les Émirats arabes unis ont fourni une cargaison de dattes, traditionnellement consommées pour rompre le jeûne pendant le mois sacré du Ramadan.
9 000 patients nécessitent une évacuation médicale d’urgence de l’enclave, selon l’OMS
Dans un message publié samedi sur X, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que« environ 9 000 patients » doivent être évacués d’urgence de la bande de Gaza. Et ce pour qu’ils en profitent » des services de santé vitaux, notamment pour traiter le cancer, les blessures causées par les bombardements, la dialyse rénale et d’autres maladies chroniques. », il a dit. C’est 1.000 patients de plus que lors du dernier recensement de l’OMS, début mars.
La solution est d’autant plus urgente selon M. Tedros que « Seuls dix hôpitaux fonctionnent de manière réduite dans tout Gaza ». Avant la guerre, Gaza comptait trente-six hôpitaux, selon les chiffres de l’OMS.
L’armée israélienne, qui accuse les combattants du Hamas de se cacher dans les hôpitaux, a annoncé samedi qu’elle poursuivait, pour le treizième jour consécutif, son « opérations » dans et autour du plus grand complexe hospitalier, Al-Shifa, dans la ville de Gaza. Selon le Hamas, les troupes israéliennes sont également présentes à l’hôpital Nasser, ainsi qu’à l’hôpital Al-Amal, tous deux situés dans la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Gaza.
Quatre observateurs de l’ONU ont été blessés samedi par un obus dans le sud du Liban
samedi matin « quatre observateurs militaires de l’UNUST (Organisme de l’ONU chargé de surveiller la trêve) qui effectuaient une patrouille à pied le long de la « ligne bleue » » marquer la frontière avec Israël « ont été blessés lorsqu’un obus a explosé à proximité »a déclaré l’organisation dans un communiqué.
Juger « inacceptable de cibler les forces de maintien de la paix »l’UNUST a appelé toutes les parties à « Arrêtez les violents échanges de tirs ». Cet organisme, qui comprend des observateurs non armés, est distinct de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), dont quelque 10 000 casques bleus sont déployés dans le sud du pays, à la frontière avec Israël.
Le communiqué ajoute que les observateurs ont été hospitalisés, annonçant « Enquêter sur l’origine de l’explosion ». L’Agence nationale libanaise d’information (ANI, responsable) a affirmé que « l’aviation ennemie », en référence à Israël, avait bombardé la région de Rmeich, où s’était produit l’incident, affirmant que la patrouille avait été visée par ces tirs. Dans un communiqué, l’armée israélienne a assuré que « Contrairement à ce que rapporte la presse, l’armée n’a pas visé ce matin un véhicule de la FINUL dans la région de Rmeich ». La frontière israélo-libanaise est le théâtre d’échanges de tirs quotidiens entre Israël et le Hezbollah chiite.
Le bilan des frappes israéliennes en Syrie s’élève à 52 morts
Cinquante-deux soldats et combattants syriens et libanais du Hezbollah ont été tués dans des frappes attribuées à Israël vendredi à Alep, dans le nord de la Syrie, selon un nouveau bilan samedi de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). « Les résultats des frappes israéliennes (…) s’élève à 52 morts : 38 membres des forces du régime (Syrien)sept du Hezbollah libanais et sept Syriens membres de groupes pro-iraniens »» a déclaré cette ONG basée au Royaume-Uni et qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie.
Les grèves visaient « un dépôt de roquettes appartenant au Hezbollah » au nord d’Alep, selon la même source. Selon l’OSDH, il s’agit du plus lourd bilan pour l’armée syrienne depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. L’armée israélienne n’a pas commenté les frappes en Syrie, mais a déclaré avoir tué au sud du Liban les « commandant adjoint de l’unité de fusées et de missiles du Hezbollah »Ali Naïm, lors d’une frappe aérienne.