Un défenseur des baleines détenu au Groenland avant une possible extradition vers le Japon – Libération

Le militant écologiste américano-canadien, arrêté le 21 juillet et visé par un mandat d’arrêt international émis par les autorités japonaises, a été présenté ce jeudi 15 août à un tribunal danois au sujet de sa demande de remise en liberté. Le gouvernement danois doit désormais décider de la suite des démarches.

Pour l’heure, Paul Watson reste en prison, jusqu’au 5 septembre. Placé en détention provisoire depuis son arrestation le 21 juillet au Groenland, sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités japonaises, le fondateur de l’ONG Sea Shepherd s’est vu refuser sa demande de remise en liberté jeudi 15 août. Le militant écologiste américano-canadien de 73 ans, qui risque une extradition vers le Japon, a comparu dans la matinée devant un tribunal de Nuuk, la capitale du territoire autonome danois. Cette juridiction devait « décider s’il existe des raisons de prolonger la période de détention jusqu’à quatre semaines supplémentaires »Sans surprise, le juge a suivi les réquisitions du parquet, mettant en avant le passé de l’homme pour justifier la prolongation de sa détention : en 2012, assigné à résidence à Francfort après son arrestation en Allemagne sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par le Costa Rica (retiré depuis), puis par le Japon, Paul Watson avait réussi à gagner la mer du Nord et à s’enfuir. « Nous étudions tous les recours contre cette décision, réagit M. Franç