« Un décret sera pris d’ici le 1er juillet pour cette réforme », confirme Gabriel Attal
Le Premier ministre a assuré jeudi sur France Inter sa volonté de mettre en œuvre cette réforme critiquée avant le second tour des élections législatives le 7 juillet.
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Le décret permettant la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage « sera pris d’ici le 1er juillet »a confirmé le Premier ministre Gabriel Attal, jeudi 13 juin sur France Inter. « Nous avons confié aux partenaires sociaux la possibilité de négocier une réforme, ils ont eu trois mois et nous ont demandé plus de temps. Ils ont finalement discuté pendant huit mois et n’ont pas trouvé d’accord, c’est donc au gouvernement de prendre le contrôle. »le chef du gouvernement s’est justifié.
« Cette réforme reste sur les paramètres qui sont ceux mis en place dans la réforme de 2019 et s’accompagne d’un meilleur accompagnement des chômeurs vers un retour à l’emploi »a assuré Gabriel Attal.
Le Premier ministre a également critiqué le projet économique du RN. « Pour nous, au moins, c’est clair. Quand on voit le Rassemblement national qui dit depuis des années qu’il annulera la réforme des retraites, qu’il mettra la retraite à 60 ans et là, au détour d’une phrase quelques jours avant une élection, Jordan Bardella dit finalement non. Au moins pour nous, c’est clair.a souligné Gabriel Attal.
« Les Français le savent : on n’augmentera pas les impôts, il y a une réforme de l’assurance chômage, on veut réduire les émissions de CO2 de 20% d’ici 2027, on veut continuer à agir pour la progression des droits des Français ».il a détaillé, ajoutant que« évidemment, nous recommencerons » la facture de fin de vie « si nous avons une majorité pour y parvenir ».
Le Premier ministre a néanmoins accepté de ne pas avoir « n’avons pas réussi à résoudre tous les problèmes des Français. Sur un certain nombre de sujets, un certain nombre d’angoisses qui sont existentielles, nous n’avons pas réussi à y répondre »a reconnu Gabriel Attal, « on a même échoué sur un certain nombre de sujets ». Dans la montée de l’extrême droite, il concède que« nous avons tous une part de responsabilité, y compris les partis républicains démocrates qui ne constituent clairement plus une alternance pour un certain nombre de Français ».
« Je dis en revanche que nous avons réussi à faire avancer un certain nombre de choses », il contrebalance. « J’ai grandi en entendant constamment que la France était condamnée au chômage de masse, mais nous en sommes sortis. Au cours des sept dernières années, 2,5 millions d’emplois ont été créés et avec un taux d’emploi le plus élevé depuis qu’il a été mesuré. Il assure également « que nous n’avons jamais autant réduit les émissions de gaz à effet de serre en France (…) parce que nous avons fait le choix d’investir, de décarboner l’industrie, d’accompagner les Français qui changent de véhicule, de les aider à rénover leur logement ». Le Premier ministre dans la campagne souligne également « L’apprentissage, qui connaît un formidable succès dans notre pays, il y avait moins de 300 000 apprentis avant 2017, il y en a près d’un million aujourd’hui ». Enfin, « services publics » sont, pour lui, à inscrire au bilan positif du gouvernement, et il estime notamment avoir « énormément engagé et personnellement engagé envers l’école »depuis« nous avons réinvesti comme jamais dans l’éducation nationale ».