L’homme et la femme ont été condamnés respectivement à 17 ans et 12 ans d’emprisonnement pénal. La fille a refusé que le procès aura lieu à huis clos.
L’affaire présente des similitudes avec le procès médiatique du viol de Mazan. Un homme et une femme ont été jugés coupables vendredi par la Cour pénale de Côtes-D’armor pour avoir violé et livré leur fille de 10 ans à des étrangers sur Internet entre 2017 et 2022. Ils ont été respectivement condamnés à 17 et 12 ans de l’emprisonnement pour « Viol aggravé »Signalez ici Armorica.
La victime, maintenant âgée de 18 ans, a refusé que le procès se tiendra à mi-chemin, « Pour faire savoir aux gens »en utilisant une formule similaire utilisée par Gisèle Pelicot avant son procès. Jeudi, devant le tribunal, elle a dit que « Tout a commencé » Quand c’était « Dans CM2 ». Pendant cinq ans, son père adoptif l’a violé presque quotidiennement, tandis que la mère a également participé à certains actes sexuels.
« J’aime regarder »
Comme d’autres cas sordides, le père adoptif a utilisé le site Coco.fr pour publier des photos nues de la fille et attirer des étrangers. Il a pris rendez-vous à ces internautes dans divers sites: une plage naturiste, des zones de repos ou dans une station désaffectée. Puis il a ensuite livré sa fille à ces hommes qui ont violé l’enfant, sous ses yeux. « J’aime regarder », a-t-il dit devant le tribunal pénal de Côtes-D’armor, admettant également avoir une dépendance aux sites pornographiques. Nous l’avons mise sous la pilule lorsqu’elle a eu ses règles, en 5ᵉ. J’avais peur qu’elle soit enceinte. «
Un autre homme, proche de la famille et de l’amant de la mère et du père, a abusé de l’adolescent au moins cinquante fois, selon l’enquête judiciaire. Il a été condamné à 10 ans d’emprisonnement, également pour des « viols aggravés ».
Le site de Coco a été fermé par la justice française et le fondateur du site décédé, l’italien Isaac Steidlune, a été inculpé à Paris le 9 janvier par un juge de la juridiction nationale contre le crime organisé (Junalco). Cette plate-forme, accusée d’avoir facilité la commission des faits criminels, a notamment été soulignée dans le dossier retentissant du viol Mazan. Dominique Pelicot, condamné à 20 ans d’emprisonnement criminel, avait drogué sa femme Gisèle pour la violer et a proposé à des dizaines d’utilisateurs de la plate-forme pour faire de même.