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Un contrôle d’identité n’est pas à exclure pour les places de l’OL

Les supporters de l'OL

Supporters de l’OL (Photo de Thibaud MORITZ / AFP)

Dans un peu plus d’une semaine, l’OL reçoit le Besiktas à Décines pour la 3e journée de Ligue Europa. Un match sous haute sécurité, sept ans après les incidents survenus dans cette même enceinte.

Dès le tirage au sort fin août, leOL activé un groupe de réflexion. Vision Besiktas étant associé au club lyonnais lors de la phase de poules de la Ligue Europa, les dirigeants ont fait une grimace. Le souvenir de 2017 a logiquement refait surface et la question était de savoir comment éviter un nouveau fiasco, notamment en matière de billetterie. Comme le soutient Olympique et Lyonnais au début du mois, la capacité d’accueil du Parc OL était limitée à 30 000 spectateurs au lieu de 58 000 possibles. Un deuxième match consécutif à domicile sans capacité maximale après les corners fermés contre l’Olympiakos. Un coup dur évidemment sur le plan économique, mais une réelle volonté deOL pour sécuriser au maximum la réunion de jeudi prochain.

L’arrivée des partisans de Besiktas a été interdite par la préfecture du Rhône et le ministère de l’Intérieur. Pourtant, la crainte de voir des billets revendus aux supporters turcs est bien présente. Pour contrer, leOL a donc choisi de récompenser les 28 000 abonnés ainsi que les supporters qui viennent régulièrement au stade, comme nous l’avons décrit. Mais le risque zéro n’existe pas. Selon nos informations, le club n’exclut pas de recourir aux rapprochements d’identité le jour du match, tandis que la revente de billets sur les plateformes est interdite. Une manière d’être certain que la personne qui a acheté le billet à la billetterie du club est bien celle présente à Décines et que la revente directe n’augmente pas.

Daniëlle van de Donk lors du derby OL – Saint-Etienne

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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