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Un constructeur chinois aurait pu acquérir l’une des marques DS, Citroën ou Alfa Romeo, mais laquelle ?

Le PDG de Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat, Jeep…), Carlos Tavares, a révélé que son groupe avait été approché à deux reprises pour céder une de ses marques.

Carlos Tavares, président du géant automobile Stellantis

Carlos Tavares, PDG du géant automobile Stellantis, est connu pour son franc-parler et sa capacité à faire la une des journaux. A la tête d’un groupe qui regroupe pas moins de 14 marques (Citroën, Peugeot, Opel, Fiat, Jeep, entre autres), Carlos Tavares a toujours des choses à dire, notamment sur l’électrification de l’industrie automobile et le rayonnement de Chine.

Scepticisme affiché envers l’électricité et résistance à l’offensive chinoise

Carlos Tavares n’a jamais caché son scepticisme quant à la transition vers les voitures électriques. Il a souvent qualifié cette transition de « brutal » et a émis des doutes sur la maturité de la technologie.

Selon lui, «  la technologie n’est pas complète. Rien n’est optimisé. » Pourtant, malgré ces réticences, Stellantis s’efforce d’emboîter le pas, comme en témoigne le lancement récent de l’Alfa Romeo Milano, un véhicule électrique.

Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, est également connu pour sa position résiliente face à l’influence croissante de la Chine dans l’industrie automobile. Selon lui, les coûts de production en Chine sont 30 % inférieurs à ceux de l’Europe, ce qui confère un avantage concurrentiel considérable aux fabricants chinois.

Pour contrer cette menace, Tavarez appelle même à des fusions et à une consolidation du secteur. Il est convaincu que les entreprises européennes doivent s’unir pour pouvoir rivaliser avec les géants chinois.

Propositions de rachat refusées

D’ailleurs, lors du lancement de l’Alfa Romeo Milano, Carlos Tavares a révélé avoir été approché à deux reprises pour vendre l’une des marques Stellantis.

La première fois, c’était au moment de la création du groupe en 2021, lorsqu’un concurrent avait manifesté son intérêt pour Alfa Romeo. La deuxième fois, il y a environ un an, c’est un constructeur automobile chinois qui a frappé à la porte de Stellantis pour une marque française spécifique. Carlos Tavares n’a pas révélé le nom de la marque, mais il a assuré qu’il ne s’agissait pas d’Alfa Romeo.

Numerama a émis des doutes quant à l’identité de la marque française que le constructeur chinois aurait souhaité acquérir, les spéculations vont bon train.

Il pourrait s’agir de DS, la marque premium de PSA, qui aurait pu constituer une cible potentielle en raison de son positionnement premium et de sa forte image de marque. Or Citroën, avec son histoire riche et son image conviviale, aurait pu être une cible intéressante pour un constructeur chinois cherchant à renforcer sa présence en Europe.

Qui est le mystérieux acheteur potentiel ?

L’identité de l’entreprise chinoise impliquée reste un mystère. Il n’est toutefois pas surprenant que les entreprises chinoises s’intéressent aux marques automobiles traditionnelles.

Geely a déjà acquis Volvo et Lotus, tandis que SAIC a acquis MG. De même, dans le monde des smartphones, Lenovo a racheté Motorola et TCL sous licence Alcatel, puis BlackBerry. Et dans le monde des PC, Vaio a été racheté à Sony. Et encore une fois, il existe de nombreux exemples similaires.

On en profite, pour en savoir plus sur les dernières actualités de la filière automobile électrique, nous vous recommandons de vous inscrire à la newsletter Watt d’autreécrit par Raphaëlle Baut, journaliste à Vroomde Numéroma.


Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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