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Un Conseil des ministres se tiendra à 11h30, la démission de Gabriel Attal attendue

Le chef de l’Etat pourrait accepter la démission de Gabriel Attal à l’issue de ce Conseil des ministres mardi, même si l’équipe actuelle continuerait de gérer « les affaires courantes », notamment pendant les Jeux olympiques de Paris.

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Le Premier ministre Gabriel Attal et le président de la République Emmanuel Macron lors du 84e anniversaire de l'appel du 18 juin à Suresnes (Hauts-de-Seine), le 18 juin 2024. (LUDOVIC MARIN / MAXPPP)

Le premier Conseil des ministres post-législatif se réunira mardi 16 juillet, à 11h30, et pourrait ouvrir la voie à la démission de Gabriel Attal, même si le Premier ministre resterait en place pour gérer « affaires en cours ».

Autour d’Emmanuel Macron, le gouvernement est réuni à l’Elysée pour le premier Conseil des ministres depuis l’arrivée en tête du Nouveau Front populaire aux législatives, avec une nouvelle Assemblée divisée en trois blocs, la gauche, le camp présidentiel et le RN, privé de majorité claire.

Le chef de l’Etat pourrait accepter la démission de Gabriel Attal, même si l’équipe actuelle continuerait à gérer « affaires en cours »notamment pendant la période très sensible des Jeux Olympiques de Paris (26 juillet – 11 août). Cette nouvelle configuration permettrait « Au nom de la continuité, du fonctionnement minimal de l’État »explique une note du secrétariat général du gouvernement (SGG) datée du 2 juillet et consultée par France Télévisions.

La veille, Emmanuel Macron avait reçu les chefs des partis du camp présidentiel pour une réunion à la mi-journée à l’Elysée, afin d’évoquer la suite des élections législatives, a confié l’entourage du chef de l’Etat au service politique de France Télévisions.

La situation offrirait également aux ministres élus députés la possibilité de retrouver leur mandat parlementaire pour participer jeudi à l’élection à la présidence de l’Assemblée nationale, puis vendredi et samedi à l’attribution des postes stratégiques au Palais-Bourbon.

Gabriel Attal serait ainsi à la fois Premier ministre démissionnaire et président du groupe Ensemble pour la République, nouveau nom de Renaissance, qui pose question sur la séparation des pouvoirs, selon des juristes comme Benjamin Morel.

Le temps politique semble suspendu sur l’élection à la présidence de l’Assemblée, pour laquelle les tractations vont bon train. Le camp présidentiel tente de trouver une majorité alternative afin d’empêcher la coalition de gauche d’obtenir le perchoir. Le sujet était au menu des discussions autour d’Emmanuel Macron lundi à l’Elysée.

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