La National Health Safety Agency souligne qu’il n’y a pas de «définition consensuelle» de ce type de nourriture. Des études montrant un lien avec un risque accru de maladies chroniques ont « un poids de faibles preuves », et les mécanismes ne sont pas vraiment connus.
Le régime «ultra-formé» fait partie de la vie quotidienne de nombreux français qui se nourrissent par les étagères des supermarchés: plats préparés, mais aussi céréales pour enfants, biscuits, crème fraîche, certains yaourts seraient affectés. Plusieurs œuvres, ces dernières années, ont souligné leurs liens possibles avec des risques plus élevés de décès, de maladies cardiovasculaires ou de cancer, comme une étude française est toujours démontrée en février 2024.
Mais que voyons-nous, d’ailleurs, par « ultra-formé »? C’est là que réside le débat, l’agence nationale pour la sécurité alimentaire, l’environnement et le travail (ANSE) souligne dans un article d’expertise publié ce jeudi 30 janvier sur son site. « » Ultra-formation est un concept qui reste à soutenir scientifiquement »»Posait immédiatement les ANSE, qui ont néanmoins examiné les études disponibles sur le sujet. Tout d’abord, « » À ce jour, il existe une définition consensuelle de ce type de nourriture »»note les anes. En effet, il existe de nombreux processus de transformation: (cuisson, fermentation, fractionnement, etc.) et donc influencer « » d’une manière diversifiée la qualité et la sécurité sanitaire des produits ».
Une classification jugée « subjective »
S’il existe plusieurs classifications basées sur le degré de transformation des aliments, l’ANSE s’est intéressée à la classification Nova, développée par des chercheurs brésiliens, et « » À ce jour le plus utilisé dans les études épidémiologiques ».
Dans cette classification, « » Donc, les aliments ultra-formés »»Décrit les ANSE, sont ceux qui utilisent certains processus de transformation, pour ajouter des additifs « » SO-COSMETIQUE »»et aux substances rarement utilisées lors de la préparation des repas à la maison, comme les isolats de protéines ou les huiles hydrogénées. Ces additifs sont le plus souvent utilisés pour modifier la texture, le goût ou faciliter la préparation. Mais « » Cette classification est basée sur la présence d’additifs et de substances sans distinction, ce qui fait son application subjective »»pointe les anes.
« Poids de preuve faible »
En ce qui concerne le lien entre l’ultra-formation dans la nourriture et leur impact possible sur la santé, ANSES dit qu’il a conduit « » Une revue systématique des études scientifiques publiées sur ce sujet ». Il conclut, mais « » avec un poids de faible preuve »»que le « » Consommation plus élevée d’aliments ultra-formés selon la classification Nova »» Est « » Associé à un risque plus élevé de mortalité et de maladies chroniques telles que le diabète de type 2, le surpoids, l’obésité, les maladies cardiovasculaires, le cancer du sein et le cancer colorectal »».
Pour expliquer le lien potentiel entre la consommation de ce type de nourriture et ses effets nocifs pour la santé, ANSE formule deux hypothèses. Le premier: ce type de nourriture, « » souvent conçu pour être pratique et appétissant »»Et leur mode de consommation « » rapide, devant un écran, en transport « , promouvoir « » Consommation alimentaire excessive »». Deuxième hypothèse: processus de transformation des aliments « » peut conduire à la formation de nouvelles substances, appelées substances néofléées »»dont « » Certains sont potentiellement nocifs »».
Anse encourage donc « » mener des études sur ces hypothèses »» pour « » Mieux caractériser le lien entre les processus de transformation et les effets sur la santé, et pour orienter les politiques publiques en termes de nourriture et de nutrition ».