Un commandant du Hezbollah tué dans une frappe israélienne au Liban
L’armée israélienne a diffusé sur Telegram une vidéo aérienne de l’explosion de la voiture, affirmant que Hussein Makki, responsable de nombreuses attaques contre des civils et contre le territoire israélien, a été tué mardi soir dans la région de Tyr.
Une frappe israélienne dans le sud du Liban a tué mardi soir un commandant du Hezbollah, a affirmé mercredi l’armée israélienne. « Un avion de l’armée de l’air israélienne frappé et éliminé » Hussein Makki dans la région de Tyr, a communiqué l’armée sur le réseau social Telegram, publiant une vidéo aérienne de l’explosion d’une voiture. Makki était un commandant du Hezbollah dans le sud du Liban, « responsable de la préparation et de l’exécution de nombreuses attaques terroristes contre des civils et le territoire d’Israël »selon la même source.
Le groupe islamiste pro-iranien avait précédemment affirmé que Hussein Makki, 55 ans, était « mort en martyr sur le chemin de Jérusalem », expression utilisée par l’organisation pour désigner ses membres tués par des tirs israéliens. L’agence de presse libanaise ANI avait indiqué de son côté qu’une frappe avait été menée par un drone israélien contre « une voiture sur la route principale de Tyr à Al-Hush » et avait « fait deux martyrs ».
Des clichés quotidiens
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, le 7 octobre, des échanges de tirs ont lieu quotidiennement à la frontière israélo-libanaise entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais, qui prétend soutenir le mouvement islamiste palestinien. Plus tôt, l’armée israélienne avait annoncé qu’un civil israélien avait été tué et cinq soldats blessés dans le nord d’Israël par une roquette tirée depuis le Liban. « Dans la journée, nous avons attaqué des dizaines de cibles du Hezbollah au sud du Liban »elle a ajouté.
Sept mois de violences transfrontalières ont fait au moins 413 morts au Liban, pour la plupart des combattants du Hezbollah mais aussi 79 civils, selon un décompte de l’AFP. Côté israélien, au moins 14 soldats et dix civils ont été tués dans ces violences qui ont déplacé des dizaines de milliers de civils des deux côtés de la frontière.