La tragédie a ému les gens à travers le pays. Une jeune femme de 19 ans a été condamnée mardi à un an de prison avec sursis pour avoir tué accidentellement un randonneur en 2022 lors d’une partie de chasse dans le Cantal, a-t-on appris auprès des avocats.
Comme elle était mineure au moment des faits, elle a été jugée à huis clos par le tribunal pour enfants d’Aurillac. L’audience « a été marquée par le respect mutuel et l’empathie », a déclaré à l’AFP son avocat, Me Denis Delcourt-Poudenx. « Il nous fallait une sanction adaptée à la situation, c’est accepté, cela permettra à ma cliente de reconstruire sa vie », a-t-il ajouté.
80 000 euros d’amende
Le 19 février 2022, une jeune femme de 25 ans, en randonnée avec son compagnon, est touchée par une balle perdue tirée par cette jeune fille de 17 ans lors d’une chasse au sanglier dans la commune de Cassaniouze.
L’association de chasse qui organisait la chasse a été condamnée jeudi à une amende de 80 000 euros, dont 40 000 euros avec sursis pour la mauvaise organisation de la partie de chasse.
Pour Me Denis Delcourt-Poudenx, « il y a deux victimes dans cet accident », la femme décédée et son client « qui porte chaque jour dans son cœur cette erreur fatale à cause de circonstances dont elle n’est pas responsable : elle n’aurait jamais dû être mise en détention ». ce poste, elle aurait dû recevoir des instructions précises. « C’est la sanction que nous attendions compte tenu des faits, de la minorité de cette jeune fille et de la responsabilité de l’association de chasse », a réagi auprès de l’AFP Me Pierre Méral, avocat du compagnon de la victime.