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Un Castro-Ferreira trois étoiles brille dans un stade tristement vide… Les hauts et les bas

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Découvrez ce qui a retenu l’attention de la rédaction lors de cette demi-finale de la Coupe du Monde de rugby U20, remportée par les Bleuets face aux Baby Blacks (31-55).

HAUTS

Castro-Ferreira à la puissance trois

Les statistiques sont hallucinantes. Elles sont aussi dignes des plus grands ailiers. Cette saison, le troisième-ligne du Stade Toulousain a inscrit 17 essais, toutes compétitions confondues (Top 14, Champions Cup, Six Nations U20 et Coupe du monde U20). Ce dimanche, Castro-Ferreira a inscrit un triplé. Souvent placé en bout de ligne, à l’image de l’essai qu’il a inscrit sur cette magnifique passe de Reus (30e), il a aussi fait preuve d’une certaine ruse pour arracher le ballon à son coéquipier Quere-Karaba pour inscrire son troisième essai personnel. Le Toulousain a également réalisé 10 tacles. Il faut aussi souligner les belles performances de ses coéquipiers, Quere-Karaba et Malaterre.

Hugo Reus, distributeur de cadeaux

L’ouvreur rochelais, capitaine de ce Mondial, a montré la voie. Reus a débuté la rencontre par un magnifique 50-22. Il a ensuite délivré une passe acrobatique pour l’essai de Gambini (8e) puis a délivré deux sublimes passes au pied pour les essais de Castro-Ferreira et Mousques. Droit dans tous ses choix, parfait facilitateur mais surtout, parfait au pied avec deux pénalités et sept transformations réussies, un 100% ! Il faudra le même Hugo Reus en finale pour tenter de conserver la couronne mondiale.

La métamorphose des Myrtilles

La Coupe du monde de l’équipe de France a connu des hauts et des bas. Les Tricolores avaient bien débuté en battant les modestes Espagnols pour leur entrée en lice dans la compétition avant de perdre face à la Nouvelle-Zélande. Là, le doute s’est installé. La défaite et la victoire sans bonus n’étaient plus permises. Vainqueurs, avec le bonus attendu face au Pays de Galles, beaucoup s’attendaient à un match compliqué face aux Baby Blacks. Il n’en fut rien. Eblouissants en première mi-temps, les Français ont ensuite géré leur avance pour éliminer l’un des principaux favoris au titre. Chapeau bas.

Les flops

Un manque de précision dans les références

En première période, les Bleuets se sont mis en difficulté à deux reprises sous les coups d’envoi après avoir marqué. Les tricolores ont ensuite subi les vagues néo-zélandaises et ont encaissé deux essais suite à ces erreurs. A d’autres occasions, les Français ont raté leur réception, cédant trop facilement des munitions. Il faudra corriger cela pour la finale face aux redoutables Anglais.

…Et une fin de match chaotique

L’avance était certes conséquente. Mais les joueurs du coach Sébastien Calvet se sont rendus coupables d’un relâchement qui a permis aux « Baby Blacks » de revenir dans la partie avec trois essais inscrits en seconde période. Le banc français, notamment devant, n’a pas pesé. Pire encore, les Bleuets ont fait preuve d’indiscipline chronique et ont écopé d’un carton jaune (adressé au pilier gauche perpignanais Boyer-Gallardo). A ne pas réitérer.

Des tribunes tristement vides

Les tribunes du DHL Stadium du Cap (Afrique du Sud) étaient vides pour cette demi-finale pourtant alléchante sur le papier et spectaculaire sur le terrain. Aucun chiffre n’a encore été dévoilé concernant le nombre de personnes dans les tribunes, mais… on préfère ne pas le savoir. La météo n’a certainement pas aidé, mais on espère plus de monde pour la finale vendredi prochain.

Cammile Bussière

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