Il s’agit du premier cas de MPOX en Thaïlande. Thongchai Keeratihattayakorn, directeur du département de contrôle des maladies du royaume, a signalé, mercredi 21 août, la présence en Thaïlande d’une personne infectée par cette maladie virale qui touche principalement l’Afrique de l’Ouest.
La Thaïlande n’est pas le seul pays asiatique à avoir signalé un cas de mpox : vendredi et lundi, le Pakistan et les Philippines ont respectivement signalé des infections. Mercredi, le ministre philippin de la Santé, Teodoro Herbosa, a déclaré que la souche de mpox détectée n’était pas la même que celle du virus qui sévit actuellement en Afrique. « C’est l’ancienne variante »a-t-il détaillé à l’Agence France-Presse (AFP), faisant référence au variant clade 2. Le patient est toujours » confiné » Il est à l’hôpital et n’a pas voyagé en dehors des Philippines.
L’épidémie de syphilis survient quelques jours après que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que l’épidémie en cours constituait une urgence de santé publique de portée internationale. Le patient soigné en Thaïlande, qui est en quarantaine à l’hôpital, est un Européen arrivé mardi d’un pays africain, a déclaré à l’AFP Thongchai Keeratihattayakorn.
La souche reste à confirmer
La personne infectée « a été testé et ce n’est pas une souche de clade 2 »« Plus âgé, a également rapporté à l’AFP le directeur du département thaïlandais de contrôle des maladies. Il a ajouté : » Nous sommes convaincus qu’il s’agit d’un variant de la clade 1, mais nous devons attendre le résultat final du laboratoire dans deux jours.
Le variant de la clade 1, responsable de l’épidémie actuelle en Afrique, est mortel dans 3,6% des cas et particulièrement dangereux pour les enfants, selon l’OMS. Les résultats de séquençage déjà rapportés pour le Pakistan n’ont pas révélé qu’il s’agissait de la souche du variant qui sévit actuellement sur le continent africain.
La MPOX est une maladie virale qui se transmet des animaux aux humains et qui se transmet également par contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées. Anciennement appelée variole du singe, elle est causée par le virus de la variole du singe, découvert en 1958 au Danemark chez des singes élevés à des fins de recherche.