Un cas de dengue détecté à Varilhes, une opération de démoustication prévue dans la nuit du 19 août
Suite à la détection d’un cas de dengue à Varilhes, l’ARS a mis en place une opération de démoustication pour la nuit du 19 au 20 août.
Un peu plus d’un mois après la détection d’un cas de dengue à Foix, une infection tropicale transmise à l’homme par les moustiques, un nouveau cas a été enregistré à Varilhes. En conséquence, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie a ordonné une opération préventive et ciblée de démoustication dans la nuit du lundi 19 au mardi 20 août 2024 entre 23h et 6h du matin.
« Cette opération s’inscrit dans le cadre du plan national de lutte contre la propagation du chikungunya et de la dengue, dont le moustique tigre est le vecteur, afin d’éviter une potentielle chaîne de transmission de la maladie », prévient la préfecture de l’Ariège.
A lire aussi :
Cinq solutions économiques et efficaces pour repousser les moustiques tigres !
Pour mener à bien l’intervention, une entreprise spécialisée a été missionnée et interviendra avec un véhicule de type pick-up pour pulvériser le produit : « Les produits utilisés sont similaires aux insecticides en vente dans le commerce et suivent les instructions d’utilisation habituelles », précisent les services de l’Etat. Cette pulvérisation pourra être complétée par un passage piéton, dans un cercle de 150 mètres de rayon autour du lieu où le cas a été détecté.
Les habitants de la zone concernée ont été prévenus par un prospectus déposé dans leur boîte aux lettres vendredi 16 août. La préfecture recommande, au moment de la pulvérisation, de garder portes et fenêtres fermées, de rentrer le linge, les jouets, la nourriture et les animaux qui pourraient se trouver dehors, de couvrir les bassins, les bols et les bacs à sable, et après l’opération, de rincer à l’eau le mobilier de jardin et les légumes et fruits du potager.
A lire aussi :
Alerte dengue : bactéries, stérilisation, vaccins… où en est-on dans la lutte contre cette maladie ?
« Le cas échéant, en cas d’apparition de symptômes inhabituels dans les heures qui suivent, contactez votre médecin ou le centre de toxicovigilance (CAPTV) », conclut la préfecture.
