Nouvelles

Un capitaine visé par une enquête pour «homicide involontaire» – Libération

James Cutfield, un Néo-Zélandais de 51 ans, était à la barre du navire « Bayesian » lorsque celui-ci a coulé lundi 19 août près de Palerme, pour des raisons qui restent à déterminer.

Des enquêtes pour dissiper le mystère du naufrage près du port de Palerme. La justice italienne a ouvert une enquête officielle sur James Cutfield, le capitaine du voilier de luxe dont le naufrage la semaine dernière au large de la Sicile a fait 7 morts, dont le magnat de la tech Mike Lynch, ont annoncé lundi 26 août les médias italiens. Il est notamment visé par des enquêtes pour « homicide involontaire », selon les quotidiens. La République Et Courrier de la Sera.

L’homme qui était à la barre du voilier de luxe BayésienUn Néo-Zélandais de 51 ans a survécu au naufrage près de Palerme. Le capitaine a été interrogé pendant plusieurs heures par la police italienne, qui tente de découvrir les raisons du désastre. Le navire appartenait à Mike Lynch, surnommé le « Bill Gates britannique ». Lui et six autres personnes qui se trouvaient à bord lundi 19 août sont décédés.

Bien que le yacht ait été frappé par une trombe d’eau soudaine, il est possible que plusieurs homicides et naufrages par négligence aient été commis, a déclaré samedi aux enquêteurs le chef du bureau du procureur de Termini Imerese, Ambrogio Cartosio. Le capitaine James Cutfield a déclaré aux enquêteurs qu’il n’avait pas été préoccupé par la météo car il n’y avait pas d’avis de coup de vent, a indiqué le procureur. Courrier de la Sera.Information confirmée par Raffaele Macauda, ​​​​le commandant des garde-côtes de Palerme. « Ce jour-là, le Meteomar (de l’armée de l’air, ndlr) prévoyait des orages isolés et une bonne visibilité dans la zone à partir de minuit le 19 août jusqu’aux douze heures suivantes. Cela signifie qu’en dehors d’événements extrêmes, il n’y a pas eu d’alertes de tempête. »

Une trappe au cœur de l’enquête

Alors, quelle est la cause du naufrage de ce célèbre navire ? «insubmersible», Comme l’a déclaré le patron du groupe italien Sea Group, qui a construit le yacht de luxe ? Les enquêteurs et les experts maritimes semblent concentrer leur attention sur une trappe du navire : une porte aurait-elle pu être laissée ouverte par erreur ? Dans les colonnes de Courrier de la Sera, Franco Romani, un ingénieur à la retraite qui a travaillé sur le Bayésien lorsqu’il a quitté le chantier naval Perini de Viareggio en 2008, il a émis l’hypothèse d’une « ouvrir la trappe latérale ». « Si tel est le cas, lorsque le bateau a dérapé, des tonnes d’eau sont entrées, ce qui a dû inonder même la salle des machines, et il n’y avait plus rien à faire. (…) « Avec une fermeture hermétique, le navire n’aurait pas coulé », il assure.

Le quotidien italien Leggo soulève un autre aspect troublant qui interroge les enquêteurs : « Comment se fait-il que sur les dix membres d’équipage, un seul soit mort alors que sur les douze passagers, six sont morts ? L’équipage était-il déjà sur le pont au courant de la tempête et n’a-t-il pas alerté ceux qui dormaient encore dans leurs cabines ? »

Le procureur de Termini Imerese, Ambrogio Carosio, n’a toutefois exclu aucune possibilité, rapporte le Courrier de la Sera : « Nous enquêtons et évaluons si la responsabilité incombe au capitaine, à l’ensemble de l’équipage ou aux constructeurs du bateau. » Le droit maritime confère au capitaine l’entière responsabilité du navire et de l’équipage, ainsi que de la sécurité de toutes les personnes à bord. Mais le fait d’être mis en examen en Italie n’implique pas qu’il soit coupable et ne signifie pas nécessairement qu’il sera formellement inculpé.

Les autopsies des corps des victimes, prévues de mardi à jeudi, devraient également contribuer à lever un peu le voile sur le naufrage. James Cutfield et ses huit survivants n’ont pas encore fait de commentaires publics sur la catastrophe.

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
Bouton retour en haut de la page