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Un Canadien condamné à la prison à vie pour le meurtre de quatre femmes autochtones

Cette peine « ne reflète malheureusement pas adéquatement la gravité de ces délits et votre culpabilité morale », a souligné le juge lors de l’audience mercredi, cité par les médias locaux.

Cette affaire est considérée par beaucoup comme un symbole du sort des femmes autochtones dans un pays où elles sont confrontées à une violence disproportionnée, qualifiée de « génocide » par une enquête publique nationale en 2019.

Sexe avec des cadavres

Jeremy Skibicki a été arrêté et accusé en décembre 2022 après que des restes humains ont été retrouvés dans une poubelle près d’un immeuble d’appartements à Winnipeg, la ville qui compte la plus grande population autochtone urbaine du Canada. Le mois dernier, la défense n’a pas réussi à démontrer que Skibicki n’était pas criminellement responsable en raison de troubles mentaux.

La défense avait demandé que l’accusé ne soit pas reconnu pénalement responsable en raison de troubles mentaux, mais la demande a été rejetée par le juge.

Le tueur en série avait admis avoir commis des crimes et avoir eu des relations sexuelles avec les corps de ses victimes dans une confession de dernière minute après avoir plaidé non coupable pendant deux ans.

Régulièrement impliqué dans des propos racistes, Jeremy Skibicki a ciblé spécifiquement les femmes autochtones qu’il a rencontrées dans des refuges pour sans-abri, ont indiqué les procureurs. Il a été jugé pour les meurtres de Rebecca Contois, 24 ans, Marcedes Myran, 26 ans, Morgan Harris, 39 ans, et d’une femme non identifiée connue sous le nom de Buffalo Woman.

Seul le corps de Rebecca Contois a été retrouvé et la police croit que deux autres se trouvent toujours dans une décharge au nord de la ville.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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