un calme toujours précaire malgré l’arrivée de renforts
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La tension reste vive en Nouvelle-Calédonie. Une équipe de France Télévisions s’est rendue dans un quartier de Nouméa durement touché par les manifestations.
Face à l’aérodrome du centre de Nouméa (Nouvelle-Calédonie), les collines commencent à s’enflammer. Le quartier est contrôlé par les émeutiers. Lourdement armés, les soldats se sont mis en position et ont répondu avec des grenades assourdissantes. Ils doivent conserver le contrôle du lieu, ce qui est stratégique car c’est ici qu’arrivent les renforts venus de métropole. Les émeutiers finiront par être maîtrisés.
Vus du ciel, des dizaines de panaches de fumée sont visibles dans toute la ville. Sur la route de Ducos (Nouvelle-Calédonie), l’un des quartiers les plus touchés de Nouméa, Stéphane Yoteau, chef d’entreprise local, s’inquiète en apercevant de la fumée au loin, et un groupe de jeunes à côté. Des pillages et des pillages de magasins et d’entreprises ont lieu ici plusieurs fois par jour. « L’État nous a complètement abandonnés. Depuis que nous sommes ici, avez-vous vu un gendarme, un policier ?, il demande. Seul un hélicoptère patrouille dans les airs.
« Malgré l’arrivée de renforts venus de France, la police n’a toujours pas repris le contrôle de la situation »assure Luc Lacroix, envoyé spécial à Nouméa.