QQu’est-ce qui fait un bon couteau ? « Un couteau qui coupe et qu’on n’aiguise pas tous les matins. Un couteau qui garde son tranchant. » Élémentaire, mais ce qui peut paraître une lapalissade est bien plus que cela dans la bouche d’Emanuel Liska, coutelier installé à Chaniers depuis un an. L’artisan, auparavant installé à Saint-Sauvant, cultive l’art…
QQu’est-ce qui fait un bon couteau ? « Un couteau qui coupe et qu’on n’aiguise pas tous les matins. Un couteau qui garde son tranchant. » Élémentaire, mais ce qui sonne comme une lapalissade est bien plus que cela dans la bouche d’Emanuel Liska, coutelier installé à Chaniers depuis un an. L’artisan, auparavant installé à Saint-Sauvant, cultive l’art du beau et de l’utile. Et d’abord, pour lui. « J’adore cuisiner. Alors j’aime avoir un bon couteau de cuisine », explique-t-il, un couteau japonais entre les mains.
Ce jeudi 22 août, dans le cadre des visites d’entreprise menées par l’office de tourisme de Saintes (1), il ouvrira les portes de son atelier « Passion d’en fer » aux curieux de découvrir son travail. Avec trente ans d’expérience derrière lui et des clients qui savent où le trouver, Emanuel Liska pourrait se contenter de rester dans son atelier et d’exposer quand on le sollicite. « J’ouvre mon atelier parce que les gens ont besoin de voir ce qu’est le travail manuel. Aussi pour qu’ils comprennent pourquoi c’est cher. Je ne fais que des pièces uniques », dit-il en déambulant de la forge à la caverne rougeoyante jusqu’à l’enclume. Naissance d’une lame.
Né à Figeac dans le Lot, il se passionne très jeune pour les couteaux et la forge en particulier. D’abord réparateur d’électroménager, il revient vers 30 ans à ce qui l’anime vraiment : « Fabriquer un couteau de A à Z ». Il apprend au fil des livres et des magazines. En 1995, il suit une formation d’affûteur-meuleur. Un jour, il découvre que la Guilde des Forgerons de France va se réunir dans la Drôme, s’y rend et fait des rencontres déterminantes. Il se perfectionne auprès d’un maître forgeron.
Après un stage de deux semaines en Corse alors qu’il vivait au Havre, il a l’opportunité de séjourner sur l’île de Beauté. De 1999 à 2009, Emanuel Liska travaille à L’atelier du Lotus à Serra-di-Ferro. Une longue parenthèse durant laquelle il crée « son » couteau, le « pinzutu ». Sa particularité est qu’il « ne tombe pas au fond de la poche » grâce à une volute qui pince le tissu. « Et on peut ouvrir et fermer la lame d’une seule main », démontre-t-il.
Emanuel Liska fabrique tout lui-même, de la lame (simple ou damas) au manche en passant par les étuis en cuir. Parce qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, il a fabriqué lui-même ses outils de coupe. D’un tiroir, il sort des gabarits de couteaux, conçus par lui-même. « Petit atelier, petit matériel », s’amuse-t-il. Pour les manches, il travaille la corne, les bois précieux, les bois plus communs, la résine et même l’ivoire de mammouth. Il fabrique aussi des tire-bouchons, une autre de ses passions. Il crée « à la demande, dans la mesure du possible », mais répare aussi.
(1) Réservations en ligne sur billetterie.saintes-tourisme.fr/visites/visites-dentreprises. Contactez Passion d’en fer. Tél. 06 44 79 11 03. E-mail : mano.liska@icloud.com. Facebook Passion d’en fer
Les opérations suivantes ont été réalisées : nominations suivant:Au niveau du Ministère de l’Economie et des Finances :Abdeslam BenabbouDirecteur des…
L'argent sonnera-t-il le glas de plusieurs espèces marines ? Une équipe de chercheurs chinois a découvert que les fonds marins…
Le coût de cette vaccination s'élève à près de 30 millions d'euros pour l'Etat, selon le ministère de l'Agriculture. Publié…
Europe 1 avec AFP 22h55, 19 septembre 2024modifié à 23h02, 19 septembre 2024 Monaco s'est imposé 2-1 à domicile face…
Un an après l'entrée en vigueur de nouvelles règles sur les hébergements de type Airbnb, Québec a émis près de…
Max Pacioretty n’était plus habitué à voir autant de journalistes et de caméras présents à une simple séance d’entraînement. L’ancien…