CLAUDIO FERNANDEZ ARBES / AFP
Ce Boeing 787-9 Dreamliner a dû effectuer un atterrissage d’urgence lundi 1er juillet en raison de turbulences.
AVIATION – L’histoire se répète. Un Boeing d’Air Europa a été contraint d’effectuer un atterrissage d’urgence, lundi 1er juillet, à Natal, au Brésil, après de fortes turbulences qui ont fait une quarantaine de blessés légers, selon les services de santé locaux. L’appareil, un 787-9 Dreamliner transportant 325 passagers, avait quitté Madrid dimanche pour Montevideo (Uruguay).
L’atterrissage a eu lieu à 02h42 heure locale, a indiqué dans un communiqué Zurich Airport Brasil, la société qui gère l’aéroport international de Natal. 40 passagers, dont des voyageurs en provenance d’Espagne, d’Argentine, d’Uruguay, d’Israël, de Bolivie et d’Allemagne, ont été transférés vers des hôpitaux. « avec des égratignures ou des traumatismes mineurs », a indiqué le Secrétariat à la Santé de l’État brésilien de Rio Grande do Norte. Onze personnes étaient toujours hospitalisées lundi après-midi.
Selon Claudio Fernandez Arbes, un psychologue uruguayen de 43 ans, un passager a été victime d’une crise cardiaque et une femme s’est cassée la hanche. Les passagers ont été transportés vers la ville de Recife, à 290 km au sud de Natal. « où ils furent logés avant de partir prochainement pour Montevideo »précise Air Europa.
Passagers » laissés à eux-mêmes »
L’avion est à Natal pour un « examen pour déterminer l’étendue des dommages », indique la compagnie espagnole. L’une des passagères, Mariela Jodal, a publié sur le réseau social X une photo montrant des éléments du plafond de la cabine qui s’étaient détachés. De gros tubes jaunes provenant de la partie interne de l’avion étaient visibles, comme vous pouvez le voir ci-dessous :
Si elle dit qu’elle n’a pas été blessée « grâce à la ceinture »Mariela Jodal a cependant critiqué la manière dont les passagers ont été pris en charge, affirmant que l’équipage était parti et que les passagers étaient « laissés à eux-mêmes » à l’aéroport de Natal.
« Le pire a été le martyre de ces 40 à 50 minutes jusqu’à Natal, où nous ne savions pas ce qui allait se passer. À un moment donné, ils ont dit que nous allions continuer jusqu’à Montevideo et les gens ont commencé à protester. »elle dit.
Ces incidents sur les appareils Boeing sont de plus en plus fréquents. En mai, un Britannique de 73 ans est décédé et plusieurs autres passagers et membres d’équipage ont été grièvement blessés lors de fortes turbulences sur un vol de Singapore Airlines à bord d’un Boeing 777. En effet, selon une étude de 2023, la durée annuelle des turbulences a augmenté de 17 % entre 1979 et 2020, et celle des turbulences sévères, plus rares, de plus de 50 %.
Voir aussi sur Le HuffPost :