Le TF1, dimanche, le gendarme en charge de l’enquête sur le père Carricart, ancien directeur de l’école ciblé par une plainte pour viol en 1998, a parlé d’une « intervention » de François Bayrou au procureur de PAU à l’époque.
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Le fichier Notre-Dame de Betharram n’est pas fermé. Un avocat a demandé, le lundi 17 février, l’ouverture d’une enquête pour « Hindrance to Justice » dans l’affaire de viol qui s’est produite en 1998 au sein de l’école, située dans les pyrénées-atlantiques. Cette demande intervient après qu’un ancien gendarme ait mentionné un « intervention » par François Bayrou.
La demande d’une enquête criminelle, qui vise également des faits présumés de «dissimulation de criminalité», a été déposé lundi après-midi auprès du procureur de la PAU par Jean-Louis Blanco, qui a représenté, en 1996, le premier élève de cet établissement catholique à ont déposé une plainte, pour une slap violente reçue d’un superviseur.
Dans une diffusion de témoignages dimanche dans le programme « Sept à Eight », sur TF1, le gendarme responsable de l’enquête sur le père Carricart, ancien réalisateur de l’institution mentionné par une plainte en viol en 1998, a déclaré qu’un « intervention » De François Bayrou au procureur de Pau à l’époque. Il affirme que, lors de la présentation du suspect pour son acte d’accusation, le juge enquêté en charge du dossier lui aurait déclaré: « Il y a un problème, la présentation sera retardée. Le procureur général demande à voir le dossier, François Bayrou est intervenu avec lui ».
Ce sont « Accusations très sérieuses »Estimé avec AFP Jean-Louis Blanco, également élu l’opposition municipale (les Verts) à Pau, une ville dont le Premier ministre est resté maire. « Il s’agit d’une demande d’enquête sur l’enquête, de savoir qui a fait quoi et comment François Bayrou serait intervenu avec le système judiciaire »dit l’avocat.
Le juge en charge du dossier a déclaré à plusieurs reprises que le Premier ministre actuel était venu le voir à l’époque pour discuter de l’affaire. Selon l’ancien magistrat, François Bayrou était préoccupé par son fils, éduqué dans l’établissement. Mais « En aucun cas, il ne m’a demandé de modérer mes décisions »a déclaré l’ancien juge, Christian Mirande, dans le rapport de « Sept à huit ».