un avion militaire russe détruit à 1 000 km de la frontière avec l'Ukraine
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un avion militaire russe détruit à 1 000 km de la frontière avec l’Ukraine

un avion militaire russe détruit à 1 000 km de la frontière avec l’Ukraine

Après plus de deux ans et demi de guerre, l’Ukraine maintient la pression et continue de frapper la Russie sur son territoire.

Dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 octobre 2024, Kiev affirme avoir détruit un avion de transport militaire russe sur une base de la région d’Orenbourg, au sud de l’Oural.

« La carcasse de l’ennemi a brûlé : un avion de transport militaire Tu-134 a été détruit en Russie »s’est félicitée la Direction principale du renseignement militaire ukrainien, rattachée au ministère de la Défense (GUR), sur Telegram.

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Avion en flammes

Selon cette source, l’avion en question a été touché sur l’aérodrome militaire russe d’Orenbourg-2, au sud de l’Oural, à environ 1 000 kilomètres de la frontière entre l’Ukraine et la Russie. .

Le GUR a publié des images montrant un avion en flammes et suggérant un incendie criminel, sans toutefois donner plus de détails sur le mode opératoire.

Aucune réaction de Moscou

L’avion, un Tupolev Tu-134, « appartenait au 117e régiment d’aviation de transport militaire des forces armées » Les Russes et cette catégorie d’avions de conception soviétique « utilisé, entre autres, pour transporter les dirigeants du ministère russe de la Défense ». Le Kremlin n’a pas réagi ni confirmé la destruction de l’appareil.

Les grèves se poursuivent sur le sol russe

Cette nouvelle attaque intervient sur fond de frappes menées par Kiev sur le sol russe visant à perturber la logistique des forces moscovites qui bombardent inlassablement l’Ukraine depuis février 2022.

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné en mai dernier une offensive dans la région frontalière ukrainienne de Kharkiv, une manière de créer une « zone tampon » selon les autorités, pour justement éviter ces attaques ukrainiennes contre le territoire russe.

Mais cela n’a pas empêché l’armée ukrainienne de poursuivre ces frappes, Kiev affirmant à chaque fois avoir visé des cibles militaires ou industrielles utilisées par l’armée russe pour soutenir son invasion de l’Ukraine.

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