Un Boeing 757-200 appartenant à United Airlines a perdu une roue lors du décollage à l’aéroport de Los Angeles, lundi 8 juillet.
Encore un incident qui ne fait pas du bien à Boeing. Après de nombreux déboires techniques, le constructeur américain se retrouve à nouveau sous le feu des projecteurs après la perte d’une roue d’un de ses appareils appartenant à United Airlines.
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos ont été publiées où il est possible de voir une roue tomber de l’avion peu après avoir quitté le sol.
EXCLUSIF : Voici le moment où le vol United #UA35 J’ai perdu une roue pendant le décollage, capturé par CaliPlanes (https://t.co/QPzmrN2j2T) https://t.co/JSTzbHuGD2 pic.twitter.com/MdmybGWCqt
— RadarBox (@RadarBoxCom) 7 mars 2024
Selon la compagnie aérienne, l’incident s’est produit lundi 8 juillet à l’aéroport de Los Angeles, sur le vol 1001 en provenance de la « Cité des Anges » à destination de Denver, dans le Colorado. 174 passagers et 7 membres d’équipage se trouvaient à bord du Boeing 757-200, qui a pu atterrir sans difficulté malgré une roue manquante.
Heureusement, United Airlines a confirmé que la roue avait été récupérée et qu’une enquête interne avait été ouverte, en plus de celle du régulateur de l’aviation, pour comprendre comment un tel incident avait pu se produire.
L’avion en question a été livré à l’entreprise il y a 30 ans, en 1994, selon un porte-parole de Boeing, qui a également précisé que ce modèle d’avion n’a plus été produit depuis 2004.
Un « plan » nécessaire pour renouer avec la qualité
Avec ce nouvel incident, Boeing poursuit sa terrible série de défaillances techniques et de problèmes de production qui ternissent sa réputation au profit du constructeur européen Airbus.
Sous haute surveillance depuis qu’une porte s’est détachée en plein vol sur un Boeing 737 MAX 9 d’Alaska Airlines, l’avionneur a présenté « un plan global » pour renouer avec la qualité qui faisait auparavant sa force.
Il vient également de parvenir à un accord avec le ministère américain de la Justice pour éviter un procès embarrassant dans l’affaire liée au crash de deux 737 MAX 8 appartenant à Lion Air et Ethiopian Airlines en 2018 et 2019, qui a fait 346 morts.
